Je regarde ces murs, cherchant une faille. En vain. Nous sommes prisonniers dans ces montagnes, champs et villages. Nous, victimes des murs. J'ai déjà creusé dessous, en espérant m'enfuir loin de cet enfer, mais le mur va trop bas. Il a été conçu pour nous "protéger" mais j'en vois tout l'inverse. J'ai même voulu me glisser dans les charriots de l'armées qui, eux, pouvaient sortir de ce poulailler. Mais je me suis fais prendre malgré ma petite taille.
Mon chef m'appel, il faut que je parte.
Aujourd'hui; j'ai 16 ans. Mon seul cadeau : voir au delà des murs.
Aujourd'hui j'annonce ma fin. Je pars loin, je vais vers le paradis.