Une révélation intrigante (réécrit)

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"Et c'est parfois dans un regard, dans un sourire, que sont cachés les mots que l'ont a jamais su dire

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"Et c'est parfois dans un regard, dans un sourire, que sont cachés les mots que l'ont a jamais su dire."

Yves Duteil

Quand je me suis réveillé ce matin je me sentais prêt a affronter la Terre entière. Ca n'a duré que cinq minutes, les cinq minutes de répit avant que ma sœur Cora ne me crie de faire le petit-déjeuner. Oh elle pouvais le faire seule, mais voyez-vous cette demoiselle ne veut pas quitter la chaleur de son lit de si bon matin.

Mes espoirs sont-ils trop grand? Est-ce trop demander d'être tranquille au moins un matin?

Moi qui espérait pouvoir me lever sans me faire agresser dès le réveil je crois que c'est loupé... Encore. Comme tout les matins depuis maintenant deux semaines.

Seulement deux semaines que Cora est en vacances à Beacon Hill, deux semaines que des envies de meurtres s'immisces dans mon esprits. Elle est adorable mais un jours je vais vraiment finir par la tuer ou tout du moins la bâillonner. Je suis sûr que même comme ça elle arriverais encore à me rendre fou.

Le ventre sur pâte communément appelé Cora nourrit, je peux enfin aller me préparer pour mon footing matinal. Enfin plus très matinal au vue de l'heure. Normalement je vais courir au allant tour de sept heures pour profiter du calme et de la fraicheur mais avec ma sœur à la maison c'est une toute autre histoire. Il est même rare que je réussisse à aller courir avant neuf heures depuis qu'elle est là.

Ma journée se passa pour une fois plutôt calmement Cora étant allée faire des magasins. C'était parfait, pas de cris, pas de plaintes et surtout chose rare pas d'oncle psychopathe, Peter étant parti avec Cora.

Il fut maintenant pour moi l'heure de partir chercher un autre squatteur, aussi communément nommé Isaac.

J'arriva au lycée pile au moment de la sonnerie. Avec un peut de chance Isaac ne tarderait pas trop. Manque de chance quinze minutes s'écoulairent et aucun mouton blond à l'horizon. A la place un couple que j'aurais préféré évité de voir ensemble évoluait pas très loin de moi.

Stiles et Lydia. Lydia et Stiles. L'hyperactif et le génie des maths. La beauté à l'état brute concentrée en un seul point.

Je sentais la jalousie pointer le bout de son nez dès que je les aperçus. L'homme que j'aime et la femme qu'il aime. Situation compliquée dirons-nous.

Je tentais de faire abstraction d'eux en maudissant Isaac de n'être pas encore là. Fichu mouton écervelé, il va finir en méchoui s'il n'arrives dans dans les trente prochaines secondes.

Mes prières ne furent malheureusement pas entendus. Au moment où je me décidais enfin à partir est laisser Isaac rentrer seul Lydia prit la parole.

- "Bébé, Pourquoi Derek est là?"

Je grimaça à l'appellation mais continua a écouter la conversation.

- "Comment ça? Où est-il?"

Même de là où je me trouvais j'entendis la nuque craquer sous l'effort quand Stiles tourna la tête vivement. Ouch, ses pauvres cervicales.

- "Dans sa voiture, près de la lisière de la fôret"

Merde, grillé.

Stiles braqua ses yeux sur ma voiture et sans ce retourner dit un vague "je reviens" à Lydia avant de s'avancer vers moi.

Je suis sensé faire quoi moi! Pas de panique, tous vas bien. Je n'ai qu'a me comporter comme d'habitude avec lui, c'est à dire comme un con. Un jour cette homme aura ma peau.

J'eu juste le temps de laisser passer un soupir que Stiles se glissa du côté passager et se tourna vers moi.

- "Que fais-tu là?"

Sa question me surpris mais je ne lassa rien paraitre.

- "Bonjour à toi aussi, je vais bien merci et toi?"

Je vis son nez se retrousser et ses yeux se plisser, signe qu'il était contrarié.

- "Derek je t'ai posé une question!"

Il avait élevé la voix montrant qu'il était pas d'humeur à jouer. Un silence pesant pris place dans l'habitacle, nous nous fixions en chiens de faillance. Je lâcha un soupir et lui répondis.

- "Isaac"

Il sursauta à l'entente du nom et me fixa intensément les sourcils froncés.

-"Quoi Isaac?!"

Sa voix exprimait de l'étonnement.

- "J'attends Isaac, il habite chez moi depuis hier."

- "Oh d'accord."

De la déception s'entendait dans sa voix.

"Je te laisse, je dois y aller Lydia m'attends."

Je dévisagea Stiles perplexe. Mais quelle mouche l'a encore piqué? Stiles s'empresse de sortir de la voiture. Je le suivais du regard en me mordillant la lèvre à la vue du postérieur de l'homme que j'aime.

Pourquoi diable suis-je tomber amoureux de cet hyperactif maladroit et terriblement sexy. Et où est donc cet imbécile d'Isaac?!

Au même moment un blond s'installa à la place auparavant occupé par l'hyperactif. Encore dans mes pensées je mis du temps à réaliser qu'Isaac me fixait. Quand j'ai enfin repris mes esprits j'ai fusillé le bouclé des yeux.

- "Tu t'es enfin décider à arriver! La prochaine fois ne compte pas sur moi pour te ramener."

Le nouveau venu me regarda avec étonnement avant de balayer ma phrase du revers de la main.

- "Pourquoi Stiles est-il sortit de ta voiture triste?"

Je n'écoutais absolument pas cet idiot trop en colère contre lui. Je démarra la voiture pour rentrer au loft le plus vite possible avant que je ne tue quelqu'un.

- "Tu te fous de moi Isaac! Je suis déjà..."

Je me rendit enfin compte de ce que venait de dire l'adolescent. Sous l'effet de la surprise je freina brutalement et me coupa dans ma phrase avant de fixer Isaac avec insistance.

- "Comment ça Stiles était triste? Je n'ai sentis aucune tristesse émaner de lui."

Je tombais des nus, aucunes odeurs de tristesse provenait du corps de Stiles quand il est partit. En même temps j'étais tellement obnubilé par son postérieur qu'une météorite serait passée inaperçu.

Isaac me regardait comme si un troisième œil avait poussé sur mon front. Tout en redémarrant la voiture je l'incita à développer.

- "Derek j'ai beaucoup de respect pour toi, d'autant plus que tu es mon alpha..."

Il laissa sa phrase en suspend et je commençais sérieusement à perdre patience.

- "Mais?"

Isaac poussa un soupir et reprit.

- "Il empestait tellement la tristesse que tout les surnaturels de la ville doivent être au courant."

Je me renfrogna. Comment j'ai fais pour ne pas le sentir. Ma frustration du ce lire sur mon visage puisque l'adolescent poursuivit.

"Derek, je ne remets absolument pas en doutes tes pouvoirs..."

De nouveau je le coupa.

- "Moi si! J'aurais du le sentir."

Je t'aurais un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant