Qui es-tu réellement ?

Chapitre 1

Chapitre 1 :

Comme presque tous les jours, je me baladais dans la ville, j'aimais être proche du peuple, c'est ce qui faisait la paix dans notre royaume.

Alors que je passais dans une rue, je vis une charrette de marchand, avec une grande cage où à l'intérieur se trouvait un jeune garçon, qui ne devait pas être beaucoup plus jeune que moi, je dirais un ou deux ans de moins.

Ses poignets étaient attachés au barreau du dessus et il était donc à genoux dans la cage.

Il avait aussi un bandeau sur les yeux et une simple tunique brune claire, vêtement traditionnel des esclaves.

A ce même moment, le marchand sortit et s'inclina légèrement devant moi en me saluant.

Jimin : A qui appartient cet esclave ?

- A personne pour le moment votre altesse, je l'ai trouvé dans le village d'à côté, il a été détruit par des brigands et beaucoup de personnes ont été tué. Il est l'un des seuls survivants

Je vois, certain marchand ne prenait pas en compte les sentiments des gens, dès qu'ils avaient la possibilité de se faire de l'argent sur le dos des autres, ils en profitaient.

Ce pauvre gosse est une victime de ce système dégelasse, il n'est pas esclave de famille, il n'avait rien demandé à personne, il n'avait absolument rien fait pour mériter une telle punition.

Jimin : Puis-je vous l'acheter s'il n'appartient à personne.

Le marchand semblait ravi de ma proposition car il savait que je pouvais lui donné beaucoup. Je sortis un petit sac de pièces d'or de ma poche et le lui donna

- Vous êtes généreux votre altesse

- Je vous le donne si vous me promettez de ne plus prendre pour esclave des orphelins

- Je vous le promais votre Altesse. Mais vous devriez quand même faire attention

- Pourquoi cela ?

- Il y a certaines rumeurs sur ce village

- Lesquelles ?

- Ce peuple possèderait des pouvoirs

- Tous ?

- Non seulement certaines familles

- Qu'est ce qui vous dit qu'il vient d'une de ces familles ?

- C'est juste une possibilité votre Altesse, on ne sait jamais, peut être qu'il vous veut du mal.

- Je vois, merci de votre prévoyance, mais pour ce qui est des pouvoirs, je vous rappel que cela est autorisé dans notre royaume

- Je le sais votre Altesse, vous en êtes après tout vous aussi pourvu

- Effectivement. Puis-je avoir cet esclave maintenant ?

- Bien sûr votre Altesse, je ne peux rien vous refuser

- Merci, pourriez-vous le ramener jusqu'au château ?

- Bien sûr

- Et connaissez-vous son nom ?

- Non, je commence même à croire que cet enfant est muet

- Vraiment ?

- Oui, il n'a pas dit un seul mot quand on l'a capturé, même pas une plainte ou un son, nous n'avons donc pas eu besoin de lui mettre de muselière

- Je vois, mais cela ne veut pas forcément dire qu'il est muet, il est peut être traumatisé

- Bien sûr, ce n'est qu'une supposition votre Altesse