Chapitre 1 ☼

38 2 0
                                    


-HAILEY !!

-Haïley ! Par ici !

- Haïley une photo !

- Un sourire Haïley !

...

Et oui c'est bien moi que tous ces gens appellent en cœur. Ils m'appellent soit pour une photo, soit pour un autographe soit pour juste crier mon prénom. Je ne vais pas me plaindre, non, car j'ai une vie de rêve, je suis une actrice célèbre dans le monde entier d'après les journaux et j'ai été mannequin ; mais tout ça ce n'est que grâce ou à cause de mon père, Pablo Sterleing. Je suis sûre que vous avez déjà entendue parler de lui. Il a eu le premier rôle dans tellement de films que je ne saurais tous vous les dire... Tout ça pour dire que sans mon père je ne serais peut-être jamais devenue actrice. De toute façon mon père décide de ce que je dois faire ou ne pas faire depuis que je suis née et encore plus depuis que ma mère est morte pendant le tournage de la série qu'elle avait elle-même écrite. Moi, je ne suis juste que Haïley, la fille du grand Pablo, actrice dans un grand nombre de film. Je suis ce soir conviée à l'avant-première du nouveau film : Stormmie où j'occupe le rôle tant convoité de l'héroïne.

Je m'avance sur le long tapis rouge installé devant l'entrée, en prenant les poses que les journalistes mes demandent de faire et en signant des autographes. Enfin arrivée à l'entrée du cinéma, je me dis que j'aurais enfin un peu de répit, jusqu'à ce que Karen arrive et me saute au cou.

- Ma chérie, tu es magnifique dans cette robe !

- Merci ma belle ! Toi aussi tu n'es pas mal dans la tienne tu sais.

On se mit à déambuler dans les coulisses.

- Alors la star du jour aurait-elle le trac ?

- Non, non je flippe juste à mort !

On éclata de rire en cœur. J'adorais ma meilleure amie car elle était tellement différente de moi que c'est ça qui nous as réunis. Elle était marrante, un peu folle des fois mais à la fois très sérieuse et c'est aussi une bagarreuse. Quand on la regarde, aux premiers abords, elle parait très timide et on pourrait penser qu'elle ait peur de se battre alors que pas du tout !

On continua notre chemin, toujours en discutant de la pluie et du beau temps jusqu'à ce que le metteur en scène m'appelle et me demande de le rejoindre d'urgence de l'autre côté du cinéma.

Je me suis mise à courir dans les couloirs en Louboutins, ce qui me faisais rire car on n'entendait que moi. Je courrais, perdue dans mes pensées quand je pris de plein fouée quelque chose de dur.

- Hé ! Vous ne pouvez pas regarder où vous allez ?

- Désolée j'étais p...

Je regardai ce que je venais de prendre de plein fouée et vit un homme, très sexy, portant à merveille un costard noir (à mon avis fait sur mesure tellement il lui allait bien) et une chemise blanche entre-ouverte laissant apparaître un petit triangle de peau. Je relevai un peu plus la tête et croisa des yeux d'un vert émeraude puissant qui me fixaient avec force. Il avait une barbe de quelques jours qui faisait tellement viril, des cheveux d'un brun si profond en bataille et qui donnaient envie de s'accrocher et de ne jamais les lâchés et des lèvres pulpeuses qui ne demandent qu'à être embrassées. Je n'avais jamais vu d'hommes aussi beau de toute ma vie et pourtant, croyait-moi, avec le métier que je fais, j'en ai vu des beaux-gosses ! Mais là, je suis comme hypnotisée sur place par le vert de ses yeux qui me fixent depuis tout à l'heure.

AWAKENINGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant