Tu sais lorsque je t'ai rencontré pour la première fois, je n'ai pas douté une seule seconde sur le fais que tu étais un ange, ta présence rayonnante avait effacé celle de tous les autres. En tant que démon, je n'avais jamais rien ressenti grand chose à part la convoitise et la haine, mais quand je t'ai vu j'ai soudain ressenti l'envie de te connaître, si seulement je ne t'avais pas rencontré sur un champ de bataille et que nos deux races ne se détestaient pas, je t'aurais proposé de nous fondre parmi les humains et d'aller prendre un café. Je sais également que ce jour là je pensais que tu ne m'avais pas vue, jusqu'à ce que tu m'attaque avec ton arc.
Si j'avais su que quelques jours plus tard je te reverrai lors d'une de mes patrouilles, je m'en rappelle, tu m'avais souris et nous avions commencés à discuter, j'avais appris ton nom, et toi le mien. Nous avions passé la nuit à discuter au lieu de chacun faire notre patrouille, j'avais alors appris que tout comme moi tu commandais une armée, tu m'avais alors raconter que Sir Archange était un vieux barbu très sévère qui prenait soin des anges. Tu avais alors ris quand je t'avais dis que Satan était un jeune homme brun très séduisant dont il était difficile d'obtenir le respect.
J'avais alors réalisé qu'ils étaient de parfaits opposés, tout comme nous. Nous avions ensuite continué à nous voir les nuits de nos patrouilles, sur chaque champ de bataille j'évitais ton regard, je pensais que tu faisais pareil. Nous continuons nos rendez-vous à la lumière de la lune, nous nous sommes découvèrent mutuellement et je ne me suis jamais sentie aussi proche de quelqu'un alors que nous devrions nous détester. Nous étions vite devenus inséparables, peut-être trop vite...
Aujourd'hui, je suis sur mon dernier champ de bataille, si tu savais à quel j'aurai voulu te dire que je t'appréciais. Mais je crois que j'ai compris en me remémorant les moments passés ensemble que c'était les plus beaux moments de ma vie qui défilait devant mes yeux. Vais-je mourir ? Sûrement. Je regarde ton visage larmoyant, lutant contre le sommeil qui m'attire. Puis, sans m'en rendre compte, je ferme les yeux pour la dernière fois. Mon seul regret est peut-être de garder comme dernier souvenir de toi, ta silhouette flou tenant dans tes bras mon corps frêle et en piteux état, pleurant toutes les larmes de ton corps, prononçant mon nom, me suppliant de ne pas fermer les yeux. Alors avant de plonger dans le sommeil éternel j'avais sourit autant que je le pouvais et t'avais murmuré :" pardonne moi".