Teacher or Friend ? [TERMINÉ]

Chapitre 17

- Archie ?

- Oui Sam ?

- Je n'ai pas envie de dormir, je suis pas fatigué. Dis-je en posant ma tête sur son torse.

- On peut discuter si tu veux. Il sourit.

- D'accord. Je t'écoute.

J'aime ce garçon, il est pas comme les gars de maintenant qui ne pensent qu'au sexe et trouve ça grave bien. Je ne suis pas la personne qui va sauter sur le gars et coucher avec. Bon, avec Noah c'était toute autre chose car j'éprouvais le besoin d'atterrir au lit avec lui. Mais là, je veux prendre mon temps, que tout soit parfait. Je ne tiens pas à le perdre alors que ça ne fait que une demi-journée que nous sortons ensembles. J'en rigole intérieurement. Je parle déjà d'avenir avec lui alors que je ne lui plairai peut-être plus. Qui dit, il aimera sûrement quelqu'un d'autre qui sera mieux que moi et j'aurai refais ma vie après avoir pleuré pendant des mois car j'aurai perdu mon premier amour. Bon, passons. Je l'écoute se lancer dans son long monologue.

- Aujourd'hui j'ai bien sûr pas vu votre classe parce que vous m'avez que trois jours sur cinq mais bon. C'est déjà bien. J'ai aussi prévenu d'avance tes profs que tu n'iras pas en cours demain. Je sais, tu comptais y aller mais je t'emmènerai au midi et je te laisserai rentrer comme un grand parce que j'ai cours moi. Il joue avec mes cheveux et je me contente de le regarder.

- Merci.

Je l'admire, il a toujours le sourire et il sait toujours quoi dire pour ne pas qu'il y ait de blanc. Peut-être qu'il parle de potatoes mais c'est pas un soucis parce que j'aime ça. Je n'ai aucun trucs à dire alors je commence à lui faire des papouilles sur le ventre. Il gesticule comme une vers de terre.

- T'es sensible au toucher ? Dis-je.

- Oui désolé.

- T'a pas à t'excuser, c'est rien.

Je lui grimpe dessus pour pouvoir coller mon ventre contre le sien. J'ai tellement froid c'est horrible. D'ailleurs je lui en fais la remarque.

- Tu savais que je ne mettais que des pulls donc tu m'as passé un t-shirt pour que je vienne me blottir dans tes bras c'est ça ?

- Pas faux.

- J'en ai marre de toi. Je rigole et me colle encore plus à lui.

- Je t'aime bien tu sais.

- Je sais oui, moi aussi je t'aime bien.

Je passe carrément mes bras sous son t-shirt et il cri que c'est froid. Bah oui gogol c'est à cause de toi que j'ai froid. Mais s'il ne m'aurait pas passé de t-shirt, je ne serai pas avec lui maintenant. Et je serai en train de me les cailler dans la chambre d'amis.

La chaleur de sa peau sur mes mains, cette sensation est si magique. Je peux sentir les battements de son coeur qui s'accélèrent.

- Stresse pas, je vais pas te manger. Dis-je en me mettant droit.

- Je sais mais c'est pas de ma faute. Quand je te vois c'est toujours comme ça. Je perds mes moyens et puis je pars en cacahuète.

- Oh c'est mignon. J'en rougi.

Il m'attire à lui, posant une main sur ma nuque et l'autre dans mes cheveux. Je me retrouve tout écrasé sur lui, je pousse un petit rire et il sourit avant de m'embrasser. C'est doux et intense. Cette sensation que je ressens dans mon ventre, c'est pas normal. J'ai l'impression qu'un volcan va exploser. Je lui mords la lèvre sans le faire exprès.

- Pardon ! Je m'empresse de lui dire.

- C'est rien. Dit-il.

- T'a aimé ? Pourquoi je demande ça moi ?

- C'est.. mh sexy. Mais on s'en fou, t'a coupé mon délire.

- Hé ho tu te calmes Monsieur ! Il rigole puis me donne une claque sur la fesse.

- C'est quoi ça ? Depuis quand tu fais ça ? Dis-je en haussant un sourcil.

Il me sourit en réponse. Je lui renvoi son sourire et il reprend son action. Il passe ses mains sous mon t-shirt qui est le sien et pose ses mains sur mes hanches. Je ferme les yeux quand je l'embrasse avec fougue. Sa langue se crée un chemin dans ma bouche. Nos langues dansent ensembles et ce n'est qu'une partie de plaisir.

Je m'appuis contre lui ce qui le fais soupirer. Le contact de sa peau me donne des frissons. Il soulève ses hanches se qui m'arrache un petit gémissement. Je pose mes bras de chaque côté de sa tête pour m'appuyer et l'embrasser en même temps. Il commence à soulever mon haut, je ne dis rien et il le retire. J'ai deux fois plus froid qu'avant mais ses mains me réchauffent. Il me fait basculer sur le côté et il monte sur moi. Je lui retire son t-shirt tandis qu'il embrasse doucement mon torse à plusieurs endroits différents. Je me cambre pour qu'il m'embrasse encore plus mais Monsieur remonte à ma bouche. Je lui frôle les lèvres et ça le rend dingue. Il approche sa bouche de mon cou. Pas ça s'il vous plait, je vais pas tenir. Je griffe son dos s'en m'en rendre compte quand il pose enfin ses lèvres douces et chaudes sur ma nuque. Des frissons me parcourent tout le corps et je pousse un soupir de plaisir. Je le vois qu'il baisse ses mains vers mon jogging. Je ne peux pas, je le stoppe.

- Archie. S'il te plait. Je peux pas.

- T'as pas envie ? Ça y est, il est dégoûté.

- Si si bien sûr mais, je ne me sens pas prêt. Nous ne sommes même pas officiellement ensemble. Je veux prendre mon temps avec toi. Je baisse la tête et les larmes me montent aux yeux.

- Je m'excuse, c'est moi qui me suis emporté, je n'aurais pas dû faire ça. Je veux aussi prendre le temps, je ne compte pas te perdre Sam. Il remonte à ma hauteur, s'installe à côté de moi et passe son bras derrière ma tête.

- Pardon. Je pleure.

- Ne t'excuse pas Sam, t'y es pour rien.

Je grelote avec le froid et tremblote en pleurant.

- Ne pleure pas, je n'aime pas quand tu es triste. Il m'embrasse le front.

- Je ne suis pas triste, j'ai peur de te perdre.

- Tu ne me perdras pas, je t'attendrai.

- Merci.

Il prend ma main dans la sienne et avec son autre main, il attrape la couette et la met sur nous deux. Il me réconforte, c'est un peu précipité tout ça et justement, je ne veux rien faire de brusque. Je ne suis pas sûr de l'aimer mais je l'aime beaucoup. Alors, je veux que tout soit bien.

- Je t'aime beaucoup. Avouais-je.

- Moi aussi. Dort maintenant, tu dois te reposer.

- Oui, bonne nuit.

Nous nous mettons en position cuillère, moi vers l'intérieur et lui, les bras autour de moi. Je m'endors dans les bras du garçon qui fait le premier rayon de soleil de mes journées.