identités

Qui est-ce ?

J’étais assise sur ce ban. Je regardais les gens se promener dans ce magnifique jardin botanique rempli de fleurs et d’arbres. Il y avait des couples, des jeunes, des vieux, des célibataires, certains lisaient d’autres bavardaient.
Et moi j’étais assise là toute seule, à la recherche d’une personne qui pouvait m’aider sans le savoir bien évidement, et oui sinistre n’est-ce pas ?
Depuis que cette madame Biron a failli me retrouver grâce à son fameux détective privée qu’elle a surement dû payer plus que ce que je lui aurais couté je me retrouve sans rien puisque j’ai dû tout jeter pour brouiller les pistes. Maintenant je suis fauché donc je dois d’urgence trouvée une autre personne pour pouvoir me remplir les poches.

Me revoilà sur le banc, une femme en face de moi attire mon attention, j’ai cru que je me regardais dans un miroir tellement elle me ressemble. C’est parfait pour moi, sa photo sera comme la mienne donc je n’aurais pas à falsifier sa carte, un temps précieux de gagner.

Je me lève je fais un tour et quand je reviens je m’assoie à côté d’elle. Son sac à main est entre nous deux, parfait ! Je commence à lui parler puis je lui montre un oiseau magnifique qui traverse les arbres, c’est une technique de diversion, quand elle le regarde j’échange nos sacs sachant que le mien est vide et que c’est de la pacotille. Puis je lui dis qu’il est temps que je m’en aille et hop l’affaire est dans le sac, je me lève et je fais semblant de faire mon footing habituel.

Elle s’est rendu compte de mon petit tour de passe passe, mais je suis à une bonne centaine de mètre elle n’arrivera pas à me rattraper. Je descends dans le métro qui est plein de monde ça ne me facilite que plus les choses, je prends le premier qui arrive et je rentre chez moi.

Me voilà bien assise sur mon canapé, il est temps de découvrir quelle merveille se cache dans ce beau sac BuRbury qui, en passant, a dû lui couté une fortune.
J’ouvre la grande poche, un parfum, un foulard, un désinfectant, aah un portefeuille. En l’ouvrant je découvre qu’il y a tout ce dont j’avais besoins, voyons voir la carte d’identité.
Mais en l’examinant de plus près un point me chiffonne : elle a le même nom de famille que moi. Ça doit être une coïncidence, ou peut-être une cousine éloigné je n’ai jamais vraiment connu ma famille ils m’ont donné à un orphelinat à l’âge de 8 ans, je continue de lire les informations sur cette chère Mme Rogier et là je reste bouche bé ! Non, je dois être en train de rêver c’est forcément un mauvais rêve, c’est impossible ça ne peut pas être vrai il me faut vite un verre d’eau.
Je me lève et me dirige vers la cuisine. En me levant je me suis presque écroulée par terre. Je bois mon verre d’eau, je me rafraîchi le visage. Et je repense à toutes ces coïncidences, mon meilleur ami m’a toujours dit la première fois c’est une coïncidence, la deuxième une chance mais la troisième une évidence.

De 1 elle me ressemble comme deux gouttes d’eau de deux on a le même nom de famille et maintenant on est née le même jour dans le même endroit je dois la retrouve et mettre tout cela au clair avant de devenir paranoïaque !