Irresistible appel.

Chapitre 1

l C H A P I T R E 1 l

Un vent glacial soulevait le feuillage des arbres touffus. Dans une nature ou régnait la paleur de l'hiver, seules subsistaient quelques espèces protégées. Une minorité. Et pourtant au milieu de cette atmosphère inhospitalière se dressait une tour de crystal noir. Fendant l'incroyable blancheur de ce manteau hivernal, Cette dernière comptait quatre section, dont la principale ornait un drapeau sapé de nacre sur lequel s'étendait un large faucon au plume d'or. Des gardes la traversaient de part en part, tous armés jusqu'aux dents. Soudain un cris s'éleva. Un cris torturé, mutilé, froissé. Un appel, Un appel à l'aide !

Adhara se réveilla en sursaut, sa respiration saccadée refusait de se calmer et de reprendre un rythme normale, des sueurs froides coulaient le long de son échine, ses mains moites tremblaient. Tous son être avait peur.

Ce rêve ... Les images du songe défilaient encore dans sa mémoire. On aurait dit une prémonition.

La jeune fille secoua la tête negativement, refusant ainsi de gâcher sa semaine. Elle abandonna son lit, se dirigea vers la salle de bain pour y faire une rapide toilette et dévala l'escalier. Sa mère comme à son aise essuyait les couverts, celle ci se retourna en voyant sa fille et l'interpela :

- Bien dormi ?

Cette dernière lui répondit d'un ample mensonge :

- Très bien Maman !

Apparemment satisfaite, la jeune mère porta un panier à sa fille tout en y glissant quelques pommes, des tartelettes à la mûre, et quelques pièces en ajoutant d'une voie gracieuse :

- Porte sa à Amya tu veux bien ?

Sans rétorquer Adhara prit le panier et se dirigea vers la destination de la chaumière de cette chère Amya.

Le village d'Adhara se nommait Akra, dans ce dernier, les habitants vivaient dans des chaumières, chacune éloignée d'une autre de plusieurs miles. Les enfants allaient à l'école de mages enfin la pluparts. Ceux comme Adhara avaient leur destin prescrit. Aucun droit d'apprentissage de la magie, ils seraient initiés aux travaux communs. C'est pour sa que les prémonitions étaient signe de mauvais présage. Elles étaient réservées uniquement pour la noblesse de la société.

Se plongeant dans sa rêverie, les heures ne se firent plus compter, elle acheva sa mission en bref sans en être vraiment consciente.

Arrivée devant chez elle, elle surprit la porte forcée, le verrou avait cédé et reposait désormais sur le sol rocailleux. Elle ouvrit alors cette dernière et arrivée au seuil, sentis ses jambes se derobaient sous son poids. Devant ses yeux, un carnage sans nom avait eu lieu.

Le corps de sa mère gisait à terre, un long réseau de courant de liqueur vermeil c'était formé. Une odeur acre de chair et de mort régnait sur l'atmosphère. L'envie de vomir la secoua, Le choc l'ebranla de part en part. Sa parente, désormais, n'était plus qu'une coquille vide, sans vie. Ce n'était pas sa mère ! N O N ! Un cris de rage de désespoir rugit du fond de son être. Des larmes amers lui brouillaient la vue. La solitude.

Elle ne remarqua pas le scintillement d'un poignard tâché de sang, ni la blancheur immaculée de la peau de cette main qui enlaçait l'arme de ses doigts jusqu'à ce que ce dernier se posa sur sa gorge, qu'alors un murmure s'élança des lèvres de son ravisseur :

- Elle a bien trop parlé. Tu aurais du la faire taire, elle était sur le point de savoir un verset qu'il ne lui était donné d'écrire. Fuis enfant fragile, avant que ta vie ne m'appartienne aussi.

Les pupilles d'Adhara se figèrent, ses mains bougèrent seule. Ses pieds répondirent à un ordre silencieux, celui de vivre, de fuir, par tous les moyens.

Le 11 Janvier de l'an 2011, le jour qui marqua un terme à une euphorie qui a pour longtemps trop durer.

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[ Alors sa vous as plu ? Je sais le scénario démarre assez mal, et le chapitre est assez court mais néanmoins je vous promet de faire mieux la prochaine fois !

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