Bon matin, moi. Ou la seule personne dont je me souviens ormi ma mere et mon frère.
- Salut Raily.
Je me relève doucement en me frottant les yeux. Je pose mes mains sur mes cuisses.
- Coucou Sam, je lance a mon frère tandis qu'il s'assoit a mes côtés.
- Toujours rien? il me demande en me touchant le bras.
Je secoue la tête de gauche à droite. Depuis l'accident, j'ai perdu la mémoire. Je ne me rappelle ni des personnes qui m'entourent (sauf mon frère et ma mère), ni des anniversaires, ni de mes amis, et même de l'accident en lui même. Je ne sais pas ce qui c'est passer.
Ni ma mère ni mon frère ne daigne me dire la vérité, parce que, selon mes médecins, ça accélérerais mon processus de guérison et de reprise de memoire perdue temporairement dans le mauvais sens. Très mauvais sens.
Pour des raisons personnelles aussi, ce qui s'est passé est apparement trop triste pour que je l'apprenne par eux.
- Bon lève toi, je vais t'emmener au lycée, il me de dit en se levant. Maman est déjà partit au boulot mais elle a preparer le petit déjeuner.
Je me lève et le suit a la cuisine. De multiples viennoiseries étaient posés dans un plat et nos chocolats chauds étaient posés sur le bord de la table, encore fumants.
Je m'installe en face de mon frère et on dévore notre repas sans un mot.
Je remonte peu après me doucher, me brosser les dents et me coiffer. Je ne me maquille que très peu depuis l'accident. Surtout parce que j'ai été aveugle pensant trois jours a cause de cailloux de sang formés autour de mes yeux. Je me met généralement un peu de mascara, de l'eye liner et du matissant pour les lèvres.
Apres tout ça, j'enfile un jean noir troué, parce que oui c'est la grande mode, un sweat gris et des baskets.
- Raily, dépêche toi, cri mon frère de l'entrée.
Il fait tinter au bout de ses doigts ses clefs de voiture, le nez rivé sur son portable.
- Je suis là, dis-je.
Il lève la tête et me souris tendrement. Si Samuel Wilkinson n'était pas mon frère, on pourrait croire que l'on est ensemble. Toujours collés ensemble, a se protégés ou encore se faire des câlins. Mon grand frère, je l'adore tout simplement.
Il m'ouvre la porte et on monte dans sa Jeep grise.
- T'as quoi ce matin? je demande.
- Espagnol, histoire et maths, il soupire. Et cette aprem philo et sport.
J'hoche la tête en jouant avec les boutons de la radios, ce qui la changeait toute les deux secondes (chose qui, a la longue, fut très exaspérante).
- Ca va, tu n'es pas trop stressée? il demande timidement.
- Non.. enfin si. Je ne me souviens de personne Sammy, je grogne.
- C'est normal purple, il me rassure. Tu viendras nous voir mes potes et moi pendant la recréation.
Je souris a l'entente de mon surnom. Il me l'a attribué a cause de mes yeux, d'une couleur bleu penchant franchement sur le violet. D'où les remarques fréquentes que je reçois tel que : "qu'ils ont une jolie couleur, tes yeux!", "c'est vraiment rare d'avoir les yeux violets", "tu portes des lentilles?"
etc...
- Merci SamSam, je dis en lui embrassant la joue.
Il se gare un peu plus loin du lycée. On sort de la voiture et on marche côte a côte en discutant. Au lycée, j'ai directement rejoins ma classe et lui la sienne.
J'entre dans la classe et me met a la troisième rangée. J'ai eu de la chance, je me rappelle a peu près des cours. La professeur entra et vint vers moi tandis que tout le monde discutais.
- Bonjour Wilkinson, tu te rappelles mon nom? elle me demande gentillement.
Je répond que non en la regardant. Elle est jeune et sa tenue est vraiment jolie.
- C'est pas grave. Je suis madame Graner, ta prof de philosophie, elle me dit en souriant.
Quelque chose m'interpelle. Je m'approche doucement d'elle, et hume son parfum.
- Il faut que tu améliores tes notes, Raily.
- Je sais que tu en es capable.
- Bravo pour ton exposé, c'était très bien.
- Raily, Raily? Ça va?
Madame Graner secoue sa main devant moi.
C'était quoi ça? Un flash? Un souvenir? Je l'ai vu, j'ai sentit son parfum. Je me suis rappeler!
- Oui, ca va super bien, je lui souris grandement.
- Kenny n'est pas là ce matin? elle me demande en pointant le siege vide a mes côtés.
- Ke-Kenny? je demande, confuse.
- Oh.. je vois. Ne t'en fais pas.
Elle me sourit en me touchant le bras, puis repart vers le tableau.
