Journaliste : bonjour, ici Marie richard de la télévision belge TV2 en direct de Paris. Comme vous pouvez l'apercevoir derrière moi, les rues parisiennes sont noires de monde. Les manifestants sont passés de l'internet à la rue depuis hier soir, brandissant des pancartes avec comme slogan << Nous aussi voulons cette liberté, cette égalité et cette fraternité. >> ou encore <<rendez-nous notre France>>. Les voitures ne circulent plus dans la capitale et sa banlieue. Les forces de l'ordres ont étaient mobilisés afin de garantir la sécurité de la population et afin d'empêcher tout débordement pouvant avoir lui. Je me trouve en compagnie du président du parti des jeunes républicains monsieur Djibril Ahmad. Monsieur Ahmad cette manifestation comme nous le savons tous est l'une de vos idées, qu'est-ce qui vous poussa à l'organiser ?
_premièrement bonjour, avant tout d'abord de répondre à votre question j'aimerai préciser que cette manifestation n'est en aucun cas mon idée, mais celle de l'écrasante majorité des personnes dites de couleurs vivant en France. Avant d'en venir à la rue nous avons beaucoup discuté entre nous afin de peser les pour et les contres, et bien évidemment les pour on prit le dessus. La raison principale pour laquelle nous sommes aujourd'hui dehors est que, nous en avons assez de vivre comme des clandestins dans notre propre pays, regardez les conditions misérables dans lesquelles nous vivons, les seuls métiers dans lesquelles nous sommes acceptés sont les métiers de la sécurité et encore avant d'accéder à ces postes, ils nous font passer des tests compléments absurdes afin de s'assurer que nous ne sommes pas des dangers pour la société. La société française d'aujourd'hui est fondée sur des...
Piaf
_Mais Djibril qu'est-ce que tu fais ? Je regardais les informations.
Je relevais légèrement la tête afin de le regarder dans les yeux, les paupières plissées d'incompréhension.
_Je sais, c'est la raison pour laquelle je viens d'éteindre la télé.
_Tu te fous de moi là n'est-ce pas ? c'est exactement là que ça devenait intéressant.
_Jannah, tu étais présente le jour où j'ai fait cette interview pourquoi la regardes-tu encore ?
_Je la regarde parce que ça me rappel à quel point j'ai un mari brillant, intelligent et surtout extrêmement beau.
Je me levais de notre petite chaise en bois et, je me dirigeais dans sa direction , enlacent mes bras autour de son corps.
_ je vous retourne le compliment madame Ahmad, vous aussi vous êtes extrêmement belle.
_dites-moi quelque chose que je ne sais pas déjà.
Je me mis sur la pointe de mes pieds et, je collais délicatement nos lèvres ensemble. J'enfouis mes mains dans ses cheveux bouclés en tirant légèrement dessus. Le bruit strident de la théière nous obligeâmes à nous séparer. Il se décolla de moi et prit le paquet de sucre dans l'armoire se tenant au dessus de nos tetes, il prit une tasse et renversa l'eau bouillante se trouvant dans la casserole avant de recoller mon corps au sien.
_tu sais à quel point je t'aime hein ?
_qu'est-ce que tu comptes faire Djibril ?
Je fis quelques pas en arrière pour mieux observer ses trains, il passa ses mains dans ses cheveux en soufflant, il me tendit une main que je regardais avec méfiance.
_Je ne vais pas te bouffer tu sais
_je sais
Je finis par la prendre et, il nous conduisit dans notre petit salon et me fit asseoir sur ses genoux.