DÉBUT DU CHAPITRE 2

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Cela faisait à présent un mois que Tara travaillait pour Madame Alves. Elles avaient fini par se tant se familiariser qu'on dirait qu'elles s'étaient toujours connu. Tara lui avait raconté sa vie et lui avait parlé de sa sœur, que Madame ALVES tenu a voir. Lylla s'était tout aussi familiarisé avec la Dame, qu'elle l'appelait « mémé ».

Ce soir-là, Tara était descendu dans la cuisine boire un verre d'eau. Elle venait de terminer le classement de tous les articles vendus et reçus durant le mois et il était à présent près de 2h du matin. Elle ne jugea pas nécessaire d'allumer la lumière donc resta dans l'obscurité. Tout d'un coup, elle entendit des bruits de pas dans sa direction ; qui ça pourrait être ? tout le monde dort, s'inquiéta-t-elle. Elle décida finalement d'allumer la lumière, son verre d'eau a la main cependant quand sa main rencontra sur l'interrupteur les doigts de son inconnu, elle laissa tomber son verre qui se brisa au sol, et s'apprêtait à crier quand la lumière apparut. Elle rencontra le regard imposant de celui qui l'avait effrayé. Elle recula aussitôt et pris une spatule pour se défendre.

-Qui êtes-vous ? (Tara) en tremblant

-Non ! Vous, qui êtes-vous ? (Carl)

Elle reçut la voix de son interlocuteur comme une caresse qui la désarma presque.

-Qu'est-ce que vous faite ici ? Que voulez-vous ? (Tara)

-j'ai bien le droit de faire ce que je veux car je suis chez moi par contre vous ce n'est pas le cas. (Carl)

-Chez vous ? (Tara)

Il l'ignora complètement et s'avança dans la cuisine.

-Ne m'approcher pas ! (Tara) elle brandissait la spatule un peu confuse. Le gardien qui avait presque entendu ce qu'elle venait de dire se précipita sur les lieux.

-Bonsoir Monsieur, y a-t-il un problème ? (Abou)

-Oui c'est qui cette femme ? Dites-lui qui je suis et foutez là dehors ! (Carl).

Il sortit ensuite de la cuisine. Le gardien lui expliqua qu'il est le maitre des lieux, fils de madame ALVES. Tara se précipita aussitôt dans les escaliers tenant à lui présenter des excuses. Carl qui au même moment entrait dans sa chambre, l'ignora complètement au point même de lui fermer la porte au nez. Elle resta perplexe devant l'insolence de Carl, puis haussant les épaules alla se coucher.

Le lendemain matin, Carl était en conversation avec sa mère quand Tara arriva

-Bonjour ! (Tara)

- Tu tombes bien. Carl, c'est mon assistante Tara Dem. Et Tara je te présente mon fils. (Mme ALVES)

Lançant un regard sévère a Tara, il répondit a sa mère.

-Nous avons eu le temps de faire connaissance hier soir... non ? (Carl)

-Tant mieux alors attend moi un instant j'arrive toute suite. (Mme ALVES). Puis elle se dirigea vers sa chambre. Resté seuls, Carl reprit d'un ton calme.

-Et vous n'avez pas l'intelligence de vous excuser quand vous faites du tort à quelqu'un. (Carl)

-Apparemment, vous n'en aviez pas besoin puisque vous m'avez fermez la porte au nez ! (Tara)

- Je n'ai pas l'habitude de recevoir des excuses devant la porte de ma chambre, de plus vous aviez une tenue qui laisse à désirer. (Carl)

Tara rougit presque. Elle aurait dû se taire au lieu de lui répondre. Car, en effet, elle était vertu d'une simple culotte noire très courte qui laissait voir la belle silhouette de ses fesses et d'un spencers gris montant la rondeur telle un ballon de football de ses seins. Mme ALVES arriva par la suite, et Tara remercia le ciel. Elle s'entretenu un moment avec son fils avant d'amener Tara à l'agence où ils avaient des tonnes de boulot qui les attendaient.

Dans l'après-midi, Tara accompagnait Mme ALVES faire des courses quand elle rencontra Alexandre.

-Bonjour ! (Alexandre)

-Salut, comment tu ? (Tara)

-Bien, je suis passé chez toi on m'a dit que tu n'étais plus là. (Alexandre)

-Oui. Tiens je te présente mon chef madame ALVES. Je travaille pour elle, d'ailleurs c'est chez elle que je réside présentement. (Tara)

-Bon je t'appellerai. (Alexandre)

-Ok, a plus. (Tara)

Et elles rentrèrent le soir comme d'habitude épuisée.

En fait Mme ALVES n'était venue que récemment à Abidjan dans le but de s'y installer définitivement. Carl lui proposa donc de rester chez lui le temps qu'ils finissent la construction de la maison qu'il lui avait promise. Carl qui avait plusieurs maisons ou plutôt palais aux quatre coins du monde n'y était presque jamais venue. Il avait décidé de prendre des vacances et avait opté pour celle d'Abidjan. Il profita aussi du fait que sa mère serait chez lui quelques temps. Il avait la trentaine pleine. De teint clair il avait les cheveux noirs coupés couts. Ses yeux étaient tout aussi noirs il avait une corpulence d'athlète. Le visage aux traits réguliers avec un nez légèrement aquilin. Carl ne passait sans faire effets. Sa classe, son charme, son sourire, sa voix et surtout son regard électrisait a des hectares près n'importe quelle femme.

De plus, Carl était l'un des hommes les plus riches d'Afrique. Son père ALVES ORLAND était tout aussi puissant et n'eut d'autre héritier que Carl. Mais de son côté, Carl monta ses propres affaires car l'avait-il apprit de son père « il ne faut dépendre des autres car le jour où tu te retrouves seul rien n'iras plus comme avant ». Il était sollicité sur toute la surface terrestre. La fusion entre son entreprise et celle de son père créa un vrai empire qui ne cesse de grandir. Quelle femme pourrait résister à tant de richesse, quand le monde aujourd'hui tourne autour du pouvoir et de l'argent ?

L'Histoire de TaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant