A.

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Elle était dans son lit,
Elle étouffait,
Elle avait besoin d'air,
Elle avait bespin de voir la vie.
Elle sauta en dehors de son lit,
Enfila une veste, ses chaussures.
Elle courut hors de chez elle.
Elle courut du haut des falaises de la ville.
Encore le souffle court elle cria de toutes ses forces " Au secours ".
Elle en avait besoin.
Elle avait envie de se faire aider.
Elle en avait marre de sa vie.
Elle ne supporter plus les gens de la société.
Noyer dans la rivière de ses larmes.
Pointer du doigt, critiquer.
Victime de ce bas monde.
Pourquoi  ? 
Qu'est-ce qui ne va pas chez elle  ?
Elle avait l'impression que elle seule voyait le monde comme elle le voyait.
Elle se sentait, imcomprise, différente, hors-norme, seule.
Les questions fusaient dans sa tête.
Son coeur saignait,
Son âme en peine.
Ce soir elle allait en finir avec elle même.
Elle avait décidé.
Et puis merde,
Qui la retiendrai  ?
Ses "amis" l'avaient lâché.
Sa famille était visiblement aveugle.
Elle se leva, prenant soin de scruter la ville et son paysage une dernière fois.
Elle rentra chez elle et se dirigea vers la salle de bain qu'elle verouilla..
Elle déshabilla et observa son corps avec dégoût. Elle décrivait son reflet :
Moche, gros, remplis de coupures affreuses les larmes coulaient.
Elle suffoquait tellement.
Il n'y avait personne chez elle.
Dans un élan de "courage".
Elle prit la boîte contenant ses lames de rasoirs.
Elle en choisi une .
Et se tailla.
Elle rouvrit les anciennes blessures.
Elle continua avec les hanches,les cuisses sans plus s'arrêter.
Le sang de la jeume fille abondait la pièce.
Elle s'écroula à terre.
Et dans son dernier souffle d'une voix faible, brisé et inaudible elle prononça ces mots :
"Je te quitte monde cruelle"

-A


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Je tiens à préciser que je ne suis pas l'auteur de ce texte mais c'est une amie qui voulait le publier en inconnu.

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