Moi: Qu'est ce qui se passe ici ?
...: Mais c'est que malgré tout ça tu oses encore de pointer à l'école.
Je me retourne brusquement et je tombe nez à nez avec DIJA !!
Dans tous les scénarios que je m'étais imaginé, jamais je n'avais pensé à elle ne serait ce qu'une fois.
Mais pourquoi ? À cause de Idy ?
M: Dija ? C'est toi qui est derrière tout ça ?
D: Ne sors pas mon nom de ta sale bouche d'hypocrite et de menteuse.
Mon sang commençait à bouillir petit à petit.
D: Oui je suis au courant pour Idriss et toi, pour l'hôpital, pour ce que vous faites. Et dire que je te faisais confiance.
Quoi ?
J'ai commencé à faire un rire nerveux mais je me suis très vite calmé quand j'ai vu Coumba arrivé derrière avec des ciseaux, j'ai voulu reculer mais c'était sans compter l'inconnue qui faisait obstacle.
Pour moi, l'histoire avec Coumba c'était régler depuis, vrai que j'avais eu le dernier mot,mais je ne m'attendais pas à une quelconque réplique.
Quand celle ci, m'a bousculé Dija en a profité pour me donner de méchants coups à terre, l'inconnue aussi, j'ai voulu me défendre mais ce n'était pas du tout équitable, c'est la que j'ai vu Coumba s'approchait dangereusement de moi avec les ciseaux. J'ai voulu reculé à nouveau mais Dija me retenait d'un côté et l'inconnue de l'autre ce qui laissez le champs libre a Coumba pour couper toutes mes mèches, mes cheveux y compris..
Elles ont commencé à me taper, me blesser, lasse je n'ai plus tenter de riposter.. J'ai eu le temps d'apercevoir Cruella au loin entrain de me fixer la mine neutre avant de sombrer dans le noir total..
Je me suis réveillée à l'hôpital, ma mère à mon chevet, et mon père juste devant la porte au téléphone. Je n'ai pas versé une seule larme pour ce qui s'est passé, j'avais plus mal mentalement que physiquement, j'aurais tellement aimé pouvoir me défendre, mais une personne contre 3 c'est quasi impossible..
Ma mère voyant que j'étais debout me demanda:
Maman: Soraya ça va ?
Moi: Huh
Maman: Tu Sais qui t'a fait ça ?
Moi : non
Maman: On ira déposer une plainte au commissariat.
Moi: Non pas la peine.
Ma mère me regardait tristement, tandis que mon pere pris la parole.
Papa: ta mère et moi avons réfléchis on aurait du t'ecouter plus tôt, des que tu sors de l'hôpital tu vas en sous region chez ta tante Safietou et tu y resteras pour faire ton bac, après ce qui s'est passé je pense que le mieux est d'aller reprendre ta classe de première là-bas.
Je ne dis rien, m'enroule de mon drap et change de côté.
Que faire ? Je suis fatiguée de tout ça vraiment.
C'est pour des bêtises que je me suis faites tabassée, comment expliquer ça à ma mère ?
Les choses seraient plus simples si je pouvais juste tout lui raconter..
Mais non elle ne comprendrait pas..
De toute façon, je serai bientôt en paix loin de tout ça in shaa Allah..
Je réajuste mon coussin, lorsque j'effleure sans le vouloir ma tête, je passe ma main au dessus, je tâte partout.
Lahilaaa ilalaa 😱
Ma mère voyant ce spectacle de désespèré a pris la parole:
Maman : tes agresseurs avaient déjà fait beaucoup de dégâts, il était préférable de tout couper tu verras ça poussera vite !
