Endless Love [N.H] tome 2

Chapitre 28

~PDV Maureen~

-Allez fais pas la tête babe !

-Fous moi la paix, Elliot...

-Très bien. Mais tu sais, je peux très bien te laisser ici sans téléphone et le casser. Lance-t-il.

-Qu'est ce que tu veux ?

-On va jouer à un jeu.

-Quel jeu ?

-Je vais te poser plusieurs questions. Si tu es sincère, il ne t'arriveras rien. Par contre, si tu mens, je crains ne pas pouvoir te garantir que tout ira bien...

-Et si je ne veux pas jouer ? Dis je pour le défier.

-Désolé babe mais c'est pas dans mes plans.

Mais pourquoi j'ai accepté de le suivre ? Pourquoi il a fallu que je veuille me prouver que je ne déraperais pas ? Et tout simplement, pourquoi je suis sorti avec un putain de psychopathe quad j'avais 16 ans ?

Allez Maureen ! Il n'y a qu'un moyen de te sortir de là. Il faut que j'accepte pour qu'on puisse appeler une dépanneuse et rentrer. Il faut aller chercher Laetitia à l'hôpital demain matin...

-Vas y pose les tes questions.

-Et bien, ça n'a pas été si difficile que ça finalement.

-Dépêche toi avant que je change d'avis !

-Du calme tigresse ! Alors... Qu'est ce que ça t'as fais de m'appeler depuis tout ce temps ?

-Rien.

-N'oublies pas que je te connais. Je sais quand tu mens. Bon, on va dire que c'était un essai alors je ne ferais rien. Recommençons, qu'est ce que ça t'as fais de m'appeler.

-J'avais peur... J'espérais que tu aies changé de numéro ou que tu ne répondrais pas.

-Tu avais peur de quoi ?

-De... De toi.

-Vraiment ? Rien d'autre ?

-J'avais peur que tu recommences à être violent.

-Et dis moi... Quelle a été ta première réaction quand tu m'as vu arrivé ?

-J'avais envie de t'étrangler.

-Que ça ? Je m'attendais à pire ! Rit-il.

-Que ressentais-tu pour moi quand on avait 16 ans ?

-Je ne veux pas répondre.

-Tu es obligée.

-Non.

Il attrape fermement mes cheveux et tire très fort dessus.

-Réponds !

-J'étais amoureuse de toi...

-Je préfère ça. Tu étais prête à tout pour moi n'est ce pas ?

-Oui. J'aurais été prête à tout quitter pour toi. Je ne voyais que par toi. Et je pensais que toi aussi...

-Mais c'était le cas. Enfin presque. Tu sais comment je suis.

-Malheureusement, oui.

-Ne dis pas ça. Tu aimais la façon dont j'étais avec toi.

-Jusqu'à ce que tu me frappe.

-Non pas à moi ! Je sais qu'une part de toi aime être dominée !

-Mais t'es complètement malade ma parole !

Je n'ai pas le temps de réagir que sa main atterrit sur ma joue. Sous la puissance de son geste, ma tête part se cogner contre la vitre de la voiture. Je suis un peu sonné, et ma joue me brûle.