m

842 44 0
                                    


lauren jauregui's point of view

«-Lau'? Lau', hey. Je te parle là.»

Ally râle, essayant vainement de capter mon attention.
C'est pas vraiment que je ne m'intéresse absolument pas à ce qu'elle raconte, enfin, pas uniquement.
Camila, ma Camila est en train de rire avec un garçon que je ne connais pas, quelques mètres plus loin. Et ce fuckboy ne se gêne absolument pas pour passer son bras autour de sa taille et fixer délibérément sa poitrine. Alors évidemment, ce que me raconte Ally n'a plus aucun intérêt pour moi. Tout ce qui m'importe c'est d'aller casser la gueule à ce connard. Camz ne mérite pas ça. Camz n'est pas qu'un corps. Et puis, il n'y a que moi qui suis autorisée à la regarder de cette manière.

«-Jauregui. Si dans trois secondes tu ne m'as pas expliqué en détails ce qui te met dans un état de transe tel que tu n'écoute même plus les histoires ultra-intéressantes de ta fille préférée, je te promet de t'arracher les dents une à une et de t'égorger avec mes ongles.

- Allycat, tu me fais peur des fois.

- Pas de Allycat qui tienne. Tu m'expliques.

- Rien à expliquer. Je suis fatiguée.»

Et ce connard vient de poser sa main sur les fesses de ma Camila.

Je me lève rapidement, m'excuse auprès d'Ally en lui assurant que j'ai simplement mal dormi et marche à grands pas vers Camila, qui vient tout juste de retirer précipitamment la main de ce salopard.

Si je pouvais protéger Camila chaque instant de ma vie, je vous promet que je le ferais. Déjà, quand elle est dans mon champs de vision, je m'arrange toujours pour ne pas la lâcher du regard. Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est un besoin permanent de la savoir heureuse et en sécurité. Un besoin permanent d'être en mesure d'agir rapidement si quelque chose arrive.

Si quelque chose arrivais quand je ne suis pas avec elle, je crois que je ne me le pardonnerais pas.

Je me glisse derrière la jolie brune, passe mes bras autour de sa taille et colle son dos contre moi. Elle penche la tête et sourit en me voyant.

Je fais le plus faux de mes sourires au garçon inconnu, tout en lançant sur un ton sec :

«Tu peux partir, maintenant.»

we are not in loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant