Chapitre 3 : Rencontre au sang froid.
-Drrriiiiiinnnnnnnggggggggggggg
« Nouveau réveille, nouvelle vie, nouvelle maison, nouveau quartier.nouveaux problèmes » se disait une jeune fille en se préparant pour sa journée. Prenant une pomme sur la table en face de sa chambre, elle sortit du petit studio où elle habitait en sassurant de faire le moins de bruit possible.
Cette jeune fille qui marche dans une rue italienne, est la même qui observait le ciel un an plus tôt à Paris. Elle se nomme Artémis KING, passe en terminale et fait pleinement ses dix-huit ans du haut de ses 1m68. Dans une longue robe paysanne orangée à fleurs bleues, ses cheveux dun noir bien trop épais se balançaient derrière elle sous forme de 2 nattes. Qui plus est, elle portait une grosse paire de lunette carrée a monture écaillée : en résumer, elle nétait pas un très grand exemple de beauté et elle en avait subi les conséquences depuis sa tendre enfance. Arthémis sarrêta quelque minute plus tard dans un coin perdu sur son chemin et retrouva du regard la dernière ruelle quelle devait emprunter avant darriver à son nouveau lycée. Elle nen cru pas ces yeux lorsquelle sortit de la ruelle sombre : devant elle, illuminé par le soleil, se dressait un immense bâtiment de six étages, entouré par une clôture laissant voir différent types de terrain de sport et un gymnase. Comme la plupart des lycéens, Artémis traversa limmense portail noir et se rapprocha du bâtiment marron aux innombrables vitres. Elle entra dans le couloir devant elle, puis tourna à droite pour voir apparaitre le couloir des casiers. Elle savait déjà exactement quoi faire depuis près dun mois car ; depuis la lettre du mystérieux directeur du lycée AbbadonHightSchool lui proposant une bourse lui permettant dintégrer son lycée et lui donnant toutes les informations dont elle aurait besoin dans léventualité où elle lintégrerait ; Artémis navait cessée de lire et relire cette lettre au point de la connaitre par cur. Sa tante, Charronna KING, ne lui avait pas laissée le temps de réfléchir, trop contente de ne plus avoir à payer sa scolarité, grâce à une bourse bizarrement trop importante pour une simple étudiante moyenne en tout. La bourse pesait si lourd quelles ont même pu se payer un petit studio, non loin du lycée en plus de leurs déménagement en Italie et, qui plus est, dans un quartier correcte. Arthémis sarrêta devant le casier 1077 sortit la clé de son son classeur, lorsquun remue-ménage se fit sentir dans le couloir. Comme de bons soldats, les lycéens se mirent contre les casiers dans le but de laisser passer quelquun. Ce nétait pas une, mais trois personnes à lallure snob. Un garçon et une fille tout deux bruns des cheveux et des yeux et au teint pâle marchaient côte à côte derrière. Elle, était gracieuse et bien maquillée dans une robe rose ; lui, avait une carrure dathlète et portait un uniforme des basketteurs du lycée dont le logo représentait un portail grillée, entrouvert, laissant entrevoir une lueur derrière. Mais, sans doute aucun, cétait la troisième qui éblouissait le plus. Aux allures de barbie, elle portait bien ses longs cheveux noirs, était habillée comme sa copine, mais dans un ensemble or éclatant. Ses bottes pur cuir marron et son collier en or ne laissait aucun doute : cétait la parfaite fille de riche qui imaginais que le monde (limité au lycée dans son cas) lui appartenait, et Arthémis savait dexpérience que pour bien vivre, mieux valait rester loin deux. Ils dépassaient Arthémis, laissaient trois casiers et sarrêtèrent sur les trois suivant quils ouvrirent. Les lycéens avait déjà repris leurs activités, lorsque la plus hautaine des trois snob, se retourna mécaniquement en direction d Arthémis, quelle observa intensément, avant quune lueur sadique apparaisse dans son regard.
-Gaby, Ricky, vous ne remarques pas, une mochetée atroce, qui ternit notre allure éclatante, dans ce couloir ?
Ses acolytes se mirent à rire, imitée par une grande partie du couloir. Arthémis qui rangeait son classeur dans le casier, le fit tomber de surprise en comprenant quon se moquait « encore » delle.