SEPT: Le Message

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Je me réveillai avec un affreux mal de tête, seule dans la chambre que je partageai avec Alyssa. Je me levai et me dirigeai vers mon bureau pour prendre mes vêtements qui étaient posés sur la chaise, je fus attirée par un post-it qui n'était pas là hier soir, je le saisis et lu le contenue, une vague de joie grandie en moi, je quittai la pièce le post-it à la main, traversant le couloir, me dirigeant vers la salle commune. Je rentrai dans la pièce, les garçons étaient avachis dans le canapé, Aly sur les genoux de son chéri, Ethan.

- Qu'es-ce-qu'il y a ? demanda Théo, je brandis le post-it

- Ils sont en vie ! Jacob et Mason sont en vie ! Criai-je

- Fais voir dit Ben.

Je lui tendit le post-it sans le regardé, Liam lui arracha des mains et le lit à voix haute.

«-On va bien. ». Le mot fit leur tour des garçons, Ben le lu en même temps que Ethan, curieux, ils tournèrent le post-it, le visage d'Ethan se décomposa alors que celui de Ben se crispa.

- Quoi ? Qu'es-ce-qu'il y a ?! m'exclamai-je, Ben et Ethan se regardèrent puis me regardèrent.

- Rien. Dit Ben en rangeant le mot dans la poche arrière de son jeans.

- Ben, fais voir se mot. Dis-je froidement

- Non, désolé, mais non... dit-il calmement

- Ben ! m'exclamai-je

- Si tu le vois, tu vas souffrir...

- J'suis pas un bébé !

- Haydi...

- S'il-te-plaît Ben...

Il me tendit le mot d'une main tremblante, je le saisit et le lu à voix haute.

« - Hayden, après avoir lu cela, tu vas me détesté, et tant mieux. Tu ne me verras plus jamais, alors oublie moi. - Jacob »

Concrètement, je restai sur le cul. Ma vue commença à se brouiller, Ben avait raison...

Je lâchai le post-it et quittai la pièce, je courais. Vers où ? Je ne sais pas, je me reprouvai dehors, l'air frai rougissant mes joues, quelque élèves dehors tournèrent la tête vers moi, en pyjama, puis repartir à leur occupation, d'une traite je me transformai et courais, vers la sortie, les grilles étaient entrain de se fermées, je passa tout juste, heureusement, sinon j'aurai finis coincés. Je me remis à courir dans la forêt.

« - courir, courir, courir, toujours courir. Aller, laisse sortir ta rage, Hayden. » me dis-je mentalement. Je m'arrêtai et poussais un hurlement et me remis à courir. Comment ? Comment une personne peut en quitter une autre de cette façons là. Il m'a jeté comme si je ne lui était pas importante. Je grognai, mes griffes se plantaient dans le sol. Je courus pendant un bon bout de temps et décidai de m'allonger au pied d'un arbre pour reprendre des forces.

Mais mon repos fut de courte durée, l'endroit où je m'étais posée sentait le cadavre, l'odeur était intenable et pour couronner le tout, je me sentais observer, prudente, je me levai. L'odeur devenais de plus en plus forte. Au début je pensai que je me prouvai non loin d'un corps ou du charogne, mais non, je n'entendais aucun battement de cœur. Je m'apprêtai à partir, lorsque quelqu'un tomba... Du ciel ? D'un arbre. Sa position était féline, tel les super héros, un genou à terre, l'autre jambe plié, la main serré contre le sol, l'autre sur la cuisse. C'était lui qui sentait comme ça ?! Cet être tout aussi étrange que flippant leva la tête vers moi. Il était beau. Très beau. Ça peau était blanche, presque translucide, les cheveux brun en bataille, ses yeux... Ils étaient rouges, rouge sang. Cet être était autre qu'un vampire, un esclave de Satan, un pion du Diable. J'eus un moment de recul, jusqu'à que mon arrière-train cogne contre l'arbre

« -Merde ! Reprend toi ! Aller ! Bouffe-le » me dis-je essayant de me rassurer.

Je me mis à grogner et fit deux pas vers la sangsue. Au lieu d'avoir peur, ou de tenter un attaque, il se mit à rire.

- Tu es pathétiques mon pauvre toutous.

Je continuai à grogner, et fit deux pas deux plus. Le montre en face de moi se jeta sur moi, on fit une roulade, ses deux bras autour de mon cou, se serrant de plus en plus. J'allai mourir. Tué par un vampire, il lâcha prise, je pus alors me retourné et lui arracher son avant-bras droit, pourtant, il continua en essayant de me mordre, un second démon arriva. OK, je suis fichu.

Un grognement de loup se fit entendre, les deux vampires lâchèrent prises, je me relevai, un loup au poils gris métallique s'attaqua au second vampire, moi je m'attaquai à celui à qui j'avais arrachai son avant-bras. Mais pourtant mon ennemis semblait attiré par le loup gris métallique. Il esquiva un coup de griffes se ma part et courus à une vitesse... Il était limite visible vers mon coéquipier, prise de panique, je restai sur place. Le loup me grogna dessus, je compris qu'il voulait que je parte, alors je me retournai et commençai à marcher à leurs opposé.

« - Tu n'es pas une lâche ! » me hurlai-je dessus. Dans un grognement je fis demi-tour et courais vers les autres, en plein saut, je réussi à arracher la tête du démons brun, l'autre s'arrêta, me regarda avec une tête horrifié et partit. J'aidai mon coéquipier à se relever, il me regarda longuement dans le yeux. Il avait les même que moi. C'était étrange. Puis il fit demi-tour et partit. Un hurlement se fit entendre. Puis deux, trois, six. Mes amis. Je me mit à courir alors en leur direction. Je courais, et la sensation d'être suivie se fit encore là, je jetai un coup d'œil a droite, un vampire blondinet me suivait, pareil du côté gauche. Je vis mes ami, et Laïna. Fais chier ! Ils comprennent rien ! Lorsque j'eus dépasser Laïna, celle-ci se mit à grognai sur les vampires qui reculaient peu à peu.

Ben s'agenouilla devant moi, les yeux remplis de tristesse.

- Hayden... Je frottai mon visage contre le siens et il plongea ses mains dans mon poils noir. Je t'aime Hayden... murmura-t-il


J'étais habillé, assise dans le bureau de Laïna, qui faisait les cents pas.

- Es-ce-que tu te rend compte de la chance que tu as d'être encore en vie ?! Aller sur un territoire inconnu est dangereux ! Tu aurai pu te faire tuer !

- « Ça vous aurez arrangez » pensai-je. Je sais.

- Bon... Ça va pour cette fois-ci, mais tâche d'être plus prudente. J'acquiesçai. Tu peux y aller.

Je me levai et me dirigeai vers la porte.

- Hayden ? M'interpella Laïna avant que je parte

- Oui ?

- Es-ce-que tu vas bien ?

- Oui.

Je quittai le bureau. « Bien sûr que je vais bien, je vais très bien même. C'est pas comme si mon meilleur ami m'avait jetai comme une merde, mais sinon je vais super bien, je pète la forme. Truc de ouf ». Pensai-je. Les larmes au yeux, je secouai la tête tendant de remballer ma nostalgie. Chaz m'attendait, adossé contre le mur.

- Je me suis inquiété pour toi ! Dit-il

- Je sais, mais ça va, t'inquiète pas.

Il me pris dans ses bras.

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1187 mots.

Musique: Human- Rag'n'Bone Man.

Ying Yang DeltaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant