Adèle Luchard. Quel nom pourris. Je pourrais demander pourquoi je m'appelle ainsi mais je n'ai personne à qui demander. Je me regarde à travers le miroir de ma petite salle d'eau, faisant partis de l'appartement que je loue avec quelques difficultés à cause de mon petit salaire de 1 100€ qui provient du café dans lequel je travail. Cela m'empêche d'ailleurs de sortir avec mes amies le week-end car je bosse le samedi et tous les soirs de 18h à 22h, ce qui fais que le dimanche je dors toute la journée.
Mes cheveux bruns retombe vers le milieu de mon dos, s'ondulant contre mon gré, et mes yeux sont vert émeraude. Je souris en repensant à ma vie. C'est bête. Je secoue la tête, les mains appuyées sur les bord de l'évier, en fermant les yeux. Je me déshabille rapidement, évitant de regarder mon corps pour plusieurs raisons, et me faufile sous la douche. L'eau chaude coule sur mon corps et je suis obligé de baisser la température car elle me brule en glissant sur mes cicatrices.
Je me nettoie, sort, me sèche, me brosse les cheveux puis m'habille simplement, en noir. Je me fais une couette, obligatoire pour le travail et sors de la salle d'eau. Je laisse ma porte ouvert pour que l'humidité s'en aille. Je prends mon téléphone et regarde les notifications qui sont apparues durant mon séjour sous la douche. Six SnapChat, dont cinq de ma meilleure amie, Lucie, et un autre d'une autre de mes amies, Natasha. Je regarde ce qu'elles me veulent et seul celui de Nat' est réellement important, ceux de Luce (son surnom) sont bête, ce qui me fais quand même rire.
Je lis le Chat de Nat' et me force à lui répondre négativement. Elle m'a proposé de venir à une fête organisé par je ne sais qui, vendredi soir. Sauf qu'elle sait pertinemment que je travail !
Je prends mes clefs de voiture, enfile un manteau et sors en souriant, malgré cette petite pensée noire qui trotte tout le temps dans ma tête mais que j'ai appris à supporter avec ces années.
Une fois rendu sur mon lieu de travail, le Monde du Café, je descend et commence à servir les clients, tout en discutant avec ma collègue, Maria. Ce travail n'est pas déplaisant malgré le fait qu'il me supprime pas mal de mon temps.Soudain, pendant mon service, je reçois un SMS de Lucie :
« Salut ma licorne, tu vas bien ? C'est pour te proposer quelque chose de très important, on se tel quand t'es prête. »
Alors je lui répond immédiatement, voyant qu'il n'y a plus de clients à servir :
« OK. Après mon service, ça te va ? »
« Pas de soucis. » confirme-t-elle.
Je range mon téléphone et continus mon travail avec le sourire, sourire qui n'est bizarrement pas forcé, contrairement à d'habitude. Cela m'étonne moi-même.
Une fois tous les clients servis, le magasin fermé, l'argent des caisses comptés et la bise à ma collègue faites, je rejoins mon chez moi tranquillement.
Enfin arrivé, je me pose lourdement sur le canapé, pose mes pieds sur la petite table en bois et ronchonne toute seule du fais que je n'ai personne à qui parler. Enfin, je peux appeler quelqu'un mais je n'ai jamais de compagnie, je suis toute seule dans mon appartement et je ne suis pas vraiment une fille solitaire donc ça commence à me peser un peu, heureusement que je vois du monde la journée à l'Université. Avant d'allumer la télévision, je me rappelle que j'ai un coup de fil à passer à ma meilleure amie. Alors je ne perd pas de temps et l'appelle en activant le haut parleur. Je ferme paresseusement les yeux et attends qu'elle décroche, chose qu'elle ne tarde pas à faire :- Hey bébé ! Ca va ?
- Bah ouai et toi ?
- Nickel !
- Alors c'est quoi cette nouvelle importante ?
- Eh bien...
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Pourquoi tant de haine?
Teen FictionQue faire lorsque notre passé est détruit par des parents inexistants, sombrant dans un trajet où chaque arrêt représente une nouvelle famille d'accueil ? Mais comme je l'ai dis, ceci est le passé. Dois-je aller de l'avant, avec ma meilleure amie...