Automne te voilà, tu souffles sur ma ville
D'un vent de fin d'été, de fin des temps tranquilles
Annonçant la couleur de ta saison nouvelle,
Tes reflets orangés chassent les tons pastelsAutomne si jaloux, tu transformes ainsi
Le paysage de l'été ton ennemi
Tu fais périr la fleur, l'abeille et le bonheur
De nos jours éternels, de notre insouciant cœurAutomne, tu dénudes l'arbre d'un clin d'œil
Tu voiles le soleil, mais il n'est pas en deuil
Tu déchaînes le ciel d'une vive colère
Qui envoie ses larmes et ses foudres sur terreBel Automne, les feuilles crissent sous tes pas
Soulevées par la brise, en rythme elles tournoient
Et l'aurore charmée par ton regard ardent
Rougit, enflammant les cieux de ses sentiments
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Les Mots Invisibles (poésie)
PoetryVoyageur de plume, entre Dans ce monde secret Où s'écrivent les mots De mon cœur tourmenté... #38 en poésie le 16/11/2016