1 - La partie visible

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Petit mot de moi avant  de commencer.

Alors déjà, il faut savoir que j'écris sans bêta, donc j'ai pas d'autre correcteur que moi-même et je suis pas tellement sûr d'être bon dans ce domaine... J'ai déjà éliminé le principal, mais c'est quasi sûr que je vais vois encore de grosses coquilles par la suite, et je m'en excuse platement.

Ensuite, ce chapitre et le tout premier, il sert juste à introduire le héros et va vraiment par paire avec le deuxième pour comprendre clairement la psychologie du personnage.

Pour finir, je vous souhaite une très bonne lecture et la bienvenue dans l'univers de Shadow Eaters, n'hésitez pas à me faire part de vos critiques, aussi bien positives que négatives tant qu'elles sont constructives!

Sur ce, au revoir et bonne lecture!

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« Tu sais, on ne sera pas partis bien longtemps! »

C'étaient les dernières paroles de ma mère avant que mes parents n'embarquent à bord d'un énorme avion en direction de la Russie. Ils étaient partis « pour le travail » avaient-ils dit. Je ne saurais certainement jamais pourquoi ni ce qu'ils ont fait là-bas.

Tout est relatif, diront nous. « Longtemps » peut être perçu différemment par différentes personnes. J'avais huit ans quand ils sont partis, et mon âge a doublé durant leur absence.

J'imagine que ça n'a pas que des inconvénients, je n'ai pas été obligé de leur mentir quant à ce que je suis devenu. Personne n'a envie d'avoir des enfants qui deviennent ce que je suis.

Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, je le sors et voit un message venant d'Aylan, ma partenaire.

Aylan [17:24] : T'es en retard, tout le monde t'attends. Qu'est-ce que tu fous encore?

Moi [17:25] : Encore dans le train. C'est pas de ma faute si il est en retard.

Moi [17:27] : J'arrive.

Le train émergea d'un long tunnel plongé dans la pénombre pour émerger sur un pont menant à un énorme bâtiment plutôt sombre, il entra dans celui-là et s'arrêta dans la gare du Sud. Je sortis rapidement et me mit à courir dans les couloirs menant à la salle centrale où se tenait une énorme salle remplie d'hommes et de femmes.

« Tu es en retard.

- Tu m'énerves. »

Aylan et moi partions en direction des rangs les plus avancés à la recherche de nos places respectives. J'aperçus en premier les inscriptions sur des feuilles collées à des chaises en bois : « Aylan Dyanolf » et juste à côté « Edran Kyorm » et on s'asseya.

La réunion commença.

« Les enquêtes quant aux sept personnes portées disparues n'ont toujours pas été résolues. Nous rappelons qu'il s'agit de quatre hommes et trois femmes âgés d'entre quinze et trente-neuf ans, chacune sans laisser de traces et leur disparition déclarée par un membre de leur famille proche. Nous n'avons pour le moment encore aucunes pistes pour aucunes de ces personnes. Nous vous rappelons de ne surtout pas agir seuls face à la menace et, pour les membres de l'unité inférieure, de prévenir leurs supérieurs en cas de phénomène suspect. N'oubliez pas que la menace peut se trouver partout et n'importe quand. »

Cette réunion ressemblait à toutes les autres. Courte, et c'était certainement mieux comme ça.

« Je comprend pas pourquoi chaque mois ils se sentent obligés de nous faire le même rappel... se plaignit Aylan. C'est vrai quoi! On commence à le connaitre par coeur leur discourt!

- Il y a des nouveaux. Surtout de l'unité inférieure. On était comme eux, y'a pas si longtemps.

- Même à ce moment, ces réunions, on s'en fichait complètement! C'était -et c'est- plus ennuyeux qu'autre chose!

- Non, tu t'en fichais. C'est d'ailleurs pour ça que tu as réussi à être suspendue une semaine après avoir débuté. » Finis-je d'un air las.

On quitta la salle d'un pas plutôt rapide, pour la plupart, c'est par obligation plus que par réel sens du devoir qu'on est présent.

Les membres de l'unité inférieure, comme Aylan et moi, sommes les membres les plus jeunes. on vit une vie somme toute normale à côté de nos fonctions au Service des Affaires Surnaturelles (ou SAS). On pourrait presque nous comparer à des agents infiltrés. On n'est là que pour observer s'il se passe quelque chose, rien de plus. On est tous supervisés par des membres de classe supérieurs. Eux ont « disparu » de la population. Ils sont invisibles, se fondent dans la masse, n'apparaissent que quand on a besoin d'eux. Quand la sécurité de la société entière est en danger.

« Edran! M'appela Aylan, tu repars direct?

- Heu... Ben, oui, pourquoi?

- Je pars avec Kaïo et Sahki. On se rejoint plus tard?

- Comme tu veux. Envoie-moi un message dès que tu veux qu'on se retrouve quelque part.

- Okay! »

Sur ces mots, elle partit avec les deux personnes qu'elle venait de nommer. Je tourna les talons et partit vers la gare.

Le train partit de la gare quelques minutes près que je sois monté dedans. Il n'était pas bondé, pas vide non plus. Je n'avais pas eu de mal à trouver une place assise, ce qui m'arrangeait.

Mon « chez-moi » se trouvait bien plus loin sur la route. A peu près deux heures plus loins, sur la rive ouest, proche de la mer. Il n'y a pas vraiment d'utilité à cela, juste la beauté. Le bleu de l'eau apaise Aylan, elle peut passer des heures entières en fixant l'eau, rien de plus. Ça ne la déplait pas, au contraire. Elle est souvent bien plus calme, après cela, et, disons-nous-le, Aylan est bien plus supportable quand elle est calme...

Dans le train, il y avait une jeune fille juste dans ma diagonale environ sept ou huit ans, blonde avec les cheveux tirés en un queue de cheval et des légères taches de rousseur...



Appétissante...

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 31, 2016 ⏰

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