Automne

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La porte-fenêtre entrouverte laisse passer les quelques rayons du soleil. Les yeux encore collé par cette bonne nuit de sommeil, Marc-Antoine pose un pied à terre, puis le second, enfile ses pantoufles blanches. Il se lève doucement comme chaque matin, il étire son corps grêle et fragile, pour ensuite atteindre les vêtements qu'il avait préparés avant d'aller se coucher, pour le lendemain. Un survêtement, un t-shirt, une bouteille d'eau et une serviette.
À sa droite se trouver ses vêtements du jour un pantalon crème, et un t-shirt blanc, il disait que le blanc était sa couleur favorite.
C'était un homme organisé, il ne faisait rien au hasard.
Il était plutôt grand et mince, brun aux yeux verts, sa mâchoire était carrée, et ses oreilles étaient légèrement décollées, ce qui faisait son charme, c'était un bel homme de 26 ans.
Après avoir enfilé sa tenue de sport, Marc-Antoine sortie de sa chambre, emprunta le couloir de droite, descendit les escaliers comme chaque matin à son habitude, salue le personnel de la maison, ouvrit la porte et sortit en commençant son footing matinal.
L'air était fraie, la rosée du matin faisait briller le gazon comme de petites perles de diamant, il adorait ce spectacle que lui offrait la nature, en automne. Quelques feuilles tombaient du grand sycomore aux couleurs orangées, qui dominait le terrain.
Après avoir fini sa course de trente minutes, il marcha sur une bonne longueur, bue quelque gorgée d'eau encore fraîche afin de retrouver son souffle. Il regagna la vieille bâtisse du XIXe siècle, couverte d'un lierre qui lui procurait tout son charme, il était fou de ce bien. Il y pénétra, précocement il retira ses baskets et retourna dans sa chambre, il retira ses vêtements pleins de sueur, pour se diriger vers la salle de douches, muni de sa serviette autour de la taille, il déambula son jeune corps dans les couloirs.
Il retira sa serviette, pour la déposer soigneusement, là où l'eau ne pourrait pas l'atteindre.
Il ouvrit le robinet de la douche pour, laisser l'eau tomber en cascade sur ses doux cheveux bruns, son corps luisait sous la pression de l'eau chaude.
Après s'être lavé, il prit sa serviette pour sécher son corps mince, la placer autour de sa taille dessinant la courbe de ses abdominaux.
Il sécha ses cheveux à son habitude, et rejoint sa chambre, là où ses vêtements du jour étaient placés sur un cintre, il les enfila rapidement, glissa ses pantoufles aux pieds, il prie l'escalier pour rejoindre la cuisine, il avait pour habitude de manger des céréales au chocolat, il versa le lait puis les céréales avant de les réchauffer.
Il dégusta son petit déjeuner temps attendu.
La journée avait défilé à une allure il était maintenant 16h18, il sortit de la bâtisse pour rejoindre le kiosque au centre du jardin, il faisait encore doux pour une saison d'automne, il s'installa paisiblement au piano à queux qu'il avait sûrement payé une fortune, les notes de l'instrument ceux confondaient avec le chant des oiseaux, le souffle de la brise dans les feuilles des arbres, puis il se leva, s'installa sur l'immense sofa, il prit une grande bouffée d'air frais avant de sombrer dans un sommeil...
À son réveil il regarda les vêtements qu'il portait, ce n'était pas les siens, il regarda autour de lui, il ne connaissait pas cet endroit! Pris de panique il se rua sur l'entrée de la bâtisse, un homme assez fort retenait son bras puis, plusieurs hommes vêtus de grandes blouse blanche retenait son corps, il se débattait tant qu'il le pouvait, un d'entre eux avait une seringue dans la main, il la plaça sur son cou et inséra le produit dans son organisme, Marc-Antoine sentie ses paupières se refermer sur ses yeux verts, avant de s'endormir, il aperçut sur le mur d'entrer "Clinique Psychiatrique".

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⏰ Last updated: Nov 01, 2016 ⏰

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