Chapitre 4

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Bonjour mes chéris, je sais vous n'attendiez pas ce chapitre mais j'ai décidé d'arrêter la pause, je la continue seulement pour "Amaryllys" !
Voilà, heureuse de vous retrouver après tout ce temps. :)
Enjoy this :

Le voyage se passe plutôt bien, quoique je n'arrive pas du tout à fermer l'œil des six heures de vol. En arrivant à New York, là où le premier show a lieu, je suis submergée par la fatigue, le stress, la faim et l'excitation à la fois. C'est un sentiment plutôt pénible mais je ne me plain pas, je suis là pour mon rêve après tout.

En sortant de l'aéroport, mon père appelle un taxi pour nous emmener à l'hôtel, en attendant qu'il arrive je sors mon téléphone de ma poche et observe ma face de zombie. Mon chignon qui était censé tenir ma crinière blonde ne tient plus, j'ai des cernes, la peau grasse et je suis toute blanche, géniale. J'ai envie d'une seule chose : une douche.

Un taxi arrive enfin et nous montons dedans. J'ai regardé sur internet et le temps du trajet entre l'aéroport et l'hôtel où nous allons passer les trois semaines est d'une vingtaine de minutes. En attendant je branche mes écouteurs et observe le beau panorama qui s'offre à nous. Le chauffeur nous sert également de guide touristique et commente à peu près tout et ça me fais bien rire.

Il nous dépose directement devant l'hôtel alors nous nous dépêchons de prendre nos valises, je paie le taxi et aussitôt, il repart dans les grandes rues de la ville.

Mes quatre sacs en mains, je lève les yeux et remarque que c'est un bâtiment plutôt grand. Mais pas autant que ceux du trottoir en face.

Je cours après mon père qui est déjà à l'intérieur avec sa seule valise. Étant Anglais, mon père parle facilement et très couramment. C'est donc lui qui parle aux dames assises à l'accueil, elles lui donnent deux cartes pour nos chambres. J'ai préféré prendre deux chambres pour garder une certaine intimité. Il me donne ma carte « Chambre 304 », la sienne était celle à côté.

Nous prenons l'ascenseur et rentrons chacun dans nos chambres en bipant la carte devant la serrure.

Une chambre simple avec un grand lit, un bureau et une salle de bain. Je n'en demandais pas plus, c'est parfait ! Je pose mais lourds sacs à côté de mon lit et me laisse tomber sur celui-ci. Je reste dans cette position quelques minutes puis regarde l'heure sur mon téléphone « 16: 06 ». Je décide ensuite d'aller prendre une douche, j'en ai vraiment besoin. En plus de cette tête de morte j'ai transpiré à cause des sacs et des couches de vêtements que j'ai mis. Je me jette dans la douche et fais couler l'eau chaude, enfin ! Je lave également mes cheveux, il faut que je sois présentable pour demain. Après ça, je mets des vêtements plus décontractés et enroule ma crinière d'une serviette de l'hôtel.

Je m'assois sur le lit au matelas très mou et me décontracte mes épaules. Au même moment, mon estomac se met à réclamer. J'envoie donc un message à mon père quand quelqu'un frappe à la porte.

J'ouvre et le voit sur son téléphone, sûrement en train de lire ce que je lui ai envoyé.

-Ah, je venais parce que moi aussi j'ai très faim ! Dit-il en ricanant

-Génial, où est-ce qu'on va alors ?

-On peut aller dans un café dans le coin, comme ça on visite un peu, non ?

-Oui, bonne idée ! J'arrive tout de suite.

Je ferme la porte et sèche rapidement mes cheveux avec la serviette que j'avais déjà sur la tête.

Je me maquille et remets mes chaussures, prends mon sac à main et rejoins mon père.

Nous marchons côte à côte dans les rues bondées de New York, cherchant désespérément de la nourriture. Nous trouvons finalement un petit café qui a l'air très bien. Nous nous installons et un homme vient prendre notre commande.

Nous commandons tous les deux un sandwich avec de l'eau.

Nous restons une heure à parler et rigoler pour faire passer le temps et à dix-huit heure nous décidons de rentrer à l'hôtel.

En arrivant dans ma chambre, j'allume mon ordinateur et traîne un peu sur les réseaux sociaux, je réponds à quelques « DM » des personnes qui me suivent. Je regarde les tweets des Magcon qui apparemment sont arrivés à New York eux aussi. En lisant ça je sans que le stress monte. Je regarde un peu la télé et décide d'aller me coucher pour être en forme demain et ne pas retrouver la même tête de zombie que j'avais aujourd'hui.

Mon réveil sonne à huit heures, je me lève d'un bond et me dépêche de m'habiller. Ma tignasse a énormément pris du volume pendant la nuit alors je la lisse et boucle légèrement histoire de ne pas les faire fuir à mon arrivée. Je mets du blush pour paraître moins blanche, je pense que c'est le stress qui cause ça parce qu'on pourrait croire que je n'ai pas vu un rayon de soleil depuis deux ans. Pour mes yeux, c'est seulement du mascara, on ne sait jamais ... si je pleure. En plus d'être morte je ne veux pas être un panda par-dessus. Un rouge à lèvres peu voyant et voilà. J'attrape mon badge « VIP » et le mets à mon cou. Je suis prête ! Je crois ...

Je vais frapper à la porte de mon père pour voir s'il est prêt lui aussi, j'attends quelques secondes qui semblent être une éternité et quand il ouvre je peux observer qu'il est prêt.

En bas de l'immeuble mon père appelle un taxi pendant que je tremble de stress. Il faut juste que je respire, ça va aller. J'attrape mon téléphone dans mon sac et rapidement tweet :

« Je vais au Magcon Tour aujourd'hui à New York ! »

Je le repose et monte dans un taxi qui s'est enfin arrêté avec mon père. Dedans, je ne cesse de bouger mes jambes et de regarder l'heure sans arrêt. C'est insoutenable ce stress ! Après trente-trois minutes de trajet, que j'ai compté sous l'effet du stress, nous arrivons devant la salle ... où une centaine de personnes sont déjà là. Je descends du taxi, les mains moites et je m'avance difficilement vers la foule. La plupart étaient des filles, de tous les âges. Beaucoup d'entre elles portaient des pulls à l'effigie du groupe, j'ai choisi de ne pas en acheter avant. Il est neuf heures et le show commence à dix-huit heures, maintenant tout ce qu'on a à faire, c'est attendre.

Pendant les heures d'attente, mon père part nous chercher à manger pendant que je garde notre place, la foule se remplie de plus en plus.

Le temps, à ce moment-là, n'est apparemment pas de notre côté ... il ne semble par pressé et avance à une lenteur extrême. Dans la file, nous parlons avec les filles assises à côté de nous qui sont tout aussi stressées que moi.

Après des heures d'attente interminables, il est bientôt l'heure de rentrer. Nous sommes tous debout, serrés comme des sardines et la foule c'est énormément agrandi, tous les visages sont stressés et excités à la fois. Des gens de la sécurité s'avancent devant chaques ouvertures de la salle et leur chef, après quelques minutes de plus, donne le feu vert.
Voilà ... j'y suis !

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Voilà le chapitre est terminé, j'espère que vous avez aimé :)
Kiss mes chéris, à bientôt !




GOAL [MAGCON]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant