''Le Journal de Lou'' Samedi 25 Septembre:

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J'ai la haine.
J'ai la haine contre tous ces gens qui me regardent avec des regards mauvais, de loin. Finalement, eux ce ne sont pas les pires. Les pires,sont ceux qui m'agressent sans aucune raison. Je les détestes. Tous.
Ma famille que j'ai choisit, {c'est comme ça que j'appelle mes amis }, me manque. Plus que tout au monde. J'ai mon coeur qui crève rien que de penser à eux, et à ce qu'ils font à ce moment même.
Cette famille est celle que je n'ai jamais eu. Celle qui m'a soutenu, sauvé au bord du précipice...
Et maintenant...celle qui me manque.
Quand je vais sur insta, facebook... Ce genre de réseaux quoi,y a toujours des phrases philosophique, genre :Il faut construire des ponts aux lieux de mures pour trouver le bonheur.
Ouais, bon,c'est bien sympa, mais réellement sa va pas me sauvé la vie en cas d'attaques de zombies. Mais un jour j'ai lu: Le manque d'une personne est le pire sentiments. Cette phrase, je l'entends. La nuit,le jour, au collège, en marchant, elle est constamment dans ma tête. J'ai mal. Je regarde la photo de mes amis réunis. Je pleure. Encore, et encore. J'ai l'habitude, c'est devenu le rithuel du soir, je ne peux pas évacuer ma peine au collège, je n'ai pas besoin d'avoir l'air faible. J'en veux à ma mère d'avoir déménagé c'est vrai que je suis à 35 min de route de mes amis et d'ailleurs on me le répète souvent,et je répète toujours la même phrase:
Le pire c'est de voir qu'ils ne sont pas si loin,mais que tu ne peux êtres avec eux alors que si tu aurais été quelques kilomètres plus près, j'aurai pu.
De toute façon, tout à changé, mes amis ne sont plus aussi proches d'avant car je ne suis plus là pour tout souder, d'autres ont changé de collège et j'en passes .
Non!
Tu leurs as promis, tu vas te battre jusqu'au bout. J'ai besoin de partir. Loin. Faire le vide. Revenir. Et se sentir libre. À ce moment je n'ai qu'une destination où j'ai envie d'aller. J'ai un amis de 18 ans que je connais depuis que je suis née. On a toujours été pareil et malgré qu'on se voit tous les cinq ans, j'ai toujours eu pour lui un attachement, un je ne sais quoi. Enfin...on est pareil dans un certains sens. Il habite en Alsace, s'appelle Enzo. Cela fait un an que je ne l'ai pas vu, mais j'ai besoin de le voir et de changer d'air. Je voue une haine à cette endroit. Je dois partir.

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