Chaos

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Une plaine dévastée. Des ruines de bâtiment jonchent le sol sur des kilomètres. Des nuages de poussière s'élèvent vers le ciel. La ville autrefois joyeuse et pleine de vie n'est plus que cendres, débris, sang, pleurs, et mort. Du magnifique parc verdoyant ne reste plus que des troncs calcinés, les airs de jeux balayés par les explosions. L'air est étouffant. L'odeur de la poudre règne sur cette étendu ravagée. Les pavés des routes, retournés. Les bancs publics brisés en morceaux et brûlés. Le salon de thé ravagé, son toit s'est écroulé, toutes les vitres ont volé en éclat, éparpillant le verre brisé au sol. Toutes les tables et chaises détruites parterre. La bibliothèque, n'est plus qu'un capharnaüm.Les étagères remplies de livres écroulés à terre. Les livres, déchirés, brûlés, détruits. La grande fontaine, effondrée. La sculpture qui la ornait est brisée, en plusieurs morceaux de marbre,au sol. L'eau qui jaillissait, joyeusement, autrefois, ne s'écoule plus que pauvrement, créant une mare de boue. Le skate parc, remplit de trous causés par les explosions. Les rampes de skate, tordue, jonchent les pistes. L'école, ses murs effondrés, sa cours de récréation ravagée, ses vitres explosées, ses bureaux et ses livres enflammés. La ville à été balayée en seulement quelques heures. Parmi toutes ses désolations, des gens, blessés, courant pour échapper aux soldats. Des adultes, des adolescents, mais aussi de petits enfants. Tous pleurent affolés cherchant avec désespoir si : parents et amis avaient survécu. Autours de toutes cette agitation, des corps. Des cadavres jonchent le sol, mêlés aux débris, faisant trébucher les malheureux qui ne font pas attention. Éclairant ce triste tableau, le soleil brille, perçant les épais nuages gris, cela aurait put être une belle journée si cette vague de bombardier n'avait pas pris la ville pour cible.

Enfin, au milieux de tout ce chaos, Elle, marchant difficilement, à cause de sa jambe blessée. Les yeux vides d'expression, comme si tout esprit avait quitté son corps. Elle erre au milieux des cris, des pleurs et des corps. Trébuchant, elle tombe, finalement, à genoux. De son regard vide elle observe les corps autour d'elle. Elle est couverte de poussière et de sang, ses cheveux, poisseux, collent à son visage, ses habits déchirés à plusieurs endroits laissent entrapercevoir plusieurs plaies. Ses yeux tombent enfin sur le visage du corps allongé à ses côté. Les deux orbes verte semble enfin reprendre vie, elle le détail rapidement avant que son visage n'exprime l'expression d'une tristesse infinie. La jeune femme se retourne vivement pour détailler les autres corps à ses côté. Son expression ne fait qu'empirer. Elle s'arrête enfin laissant ses mains, couverte de boue et de sang, choir le long de son corps. Ses larmes commencent à couler doucement, formant rapidement des ruisseau salée, inondant ses joue. Elle à reconnue les visages de ses amis. Sa bouche s'ouvre lentement avant de laisser échapper un son roque. Enfin, brutalement, il se libéra. Ce cris si longtemps retenus. Un hurlement qui déchira le ciel, une plainte remplit de douleur, de peine, de rage et de regret. Un cris suraigu qui retentit à travers toute la ville. Un hurlement qui ne se termine seulement quand ses poumons ont expulsés la moindre particules d'air. Aussitôt fini, ses cris, moins fort, continuent, mélangés à des plaintes et des sanglots. Alors qu'elle s'effondre au sol, un soldats arrive arme au poing, ameuté par ses cris. Elle se lève, et se jette sur le soldats avec la force du désespoir, tentant de sauver sa peau. Elle le rue de coup, elle extériorise toute sa rage.

Un coup de feu.

Le soldat lui à tiré dans le flanc

Une seconde détonation.

Il lui à tiré une balle dans le cœur.

Le soldat s'en va laissant choir pauvrement le corps de la jeune femme, ses larmes irritant encore ses joues et son sang s'écoulant à flots, elle ferma les yeux. Elle allait les rejoindre, et puis, elle ne serait pas partit sans se battre.

-LOUNA !!!Réveillestoi !!

Elle ouvrit les yeux sur le visage inquiet de Cal. Elle détailla son visage, ses grand yeux gris, ses cheveux noir, sa peau blanche. Elle tendit une main vers lui, souriant doucement . Elle était de nouveau avec lui.

-Pourquoi est-tu si inquiet, Cal ? Demanda-t-elle d'une voix enroué parles larmes.

-Mais parce que, ça fait dix minute que j'essaie de te réveillé, tu as fait un cauchemar, tu as hurlé à t'en user les cordes vocal après t'être mise à pleurer.

-Un rêve ?

Alors tout cela n'était qu'un rêve ? Elle sourit et enlaça son petit ami, elle avait crue le perdre pour de bon.

Peut être Louna aurait été moins rassuré si elle avait vu les bombardier s'approcher dangereusement de sa ville.

Seulement un rêve ? Je n'en suis pas si sûr.

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