Un passé qui me traque

Chapitre 6: Problème De Chambre

-Aller ! Maintenant, tu sort de ma voiture et tu me suis ! Les cris de Karry me font sursauter, et je peux vous assurer que ce n'est absolument pas le meilleur réveil de ma vie... Mais je t'ai dis de te bouger !!

- Tu manque vraiment de tact, Karry, je soupire puis continue, est ce qu'un s'il te plaît t'arracherait la gorge ?

- C'est pas le moment de piailler, tu comprend pas qu'on est déjà en retard !?

Tout en continuant son spitch, et en remuant ses bras dans les airs. Je sort et la laisse en plan dans la voiture. Prenant peut à peut de l'avance, des gouttelettes d'eau commence à rouler sur mes joues. Les nuages gris assombrissent tout doucement le ciel. 

Encore perdue dans mes pensées, une grande masse me percute avec force. Il ne semble pas me remarquer, mais pourquoi aujourd'hui je ne fais face qu'a des malpolis !? Abasourdie devant son manque de respect, et le voyant continuer à marcher. Je lui arrache son parapluie des mains, il lève ses yeux et là je me fige. De beau yeux verts me fixent, au début surpris puis... Wow wow wow ! Je me perd c'est pas parce qu'on a une gueule d'ange, qu'on peut tout faire. C'est pas la pampa ! 

Saoulée je lui lâche quelque paroles, et recommence ma marche. Karry me rattrape, pose sa main sur mon épaule puis me regarde tristement. Ensemble nous terminons notre petite balade, et arrivons enfin devant le bâtiment administratif. Une personne du style Mamie Nova est assise à l'accueil. Karry décide de me laisse dans la salle, pendant qu'elle se chargeais de la paperasse. J'essaie de m'occuper autant que possible, rien à part la scène de tout à l'heure ne me vient à l'esprit. Sa mâchoire carrée, des cheveux aussi noir que l'ébène ou l'envie d'y plonger mes doigts se fait ressentir comme un besoin viscéral, et une bouche tellement tellement il n'y a pas de mot pour la décrire je pourrais la baisée encore et enco...  Donc je disais qu'il pleuvait, mais je n'ai absolument pas remarquée ça.

Étant absorbée par ses beaux yeux verts... Pfff ! Autant parler de l'herbe tout reviendrait à lui. Mais franchement la tête qu'il a fait quand je lui ai pris son parapluie des mains. À graver dans les annales ! La surprise qui a peint son si beau visage était adorable.

Une main qui s'agite devant mes yeux me remmène à la réalité. Karry se tien devant moi, des papiers en main, et me sourit visiblement amusée par mon état.

- Vu ce que tu faisais, le temps à du te paraître court. Elle me regarde un peu plus et me demande, à ton avis depuis combien de temps nous sommes là ?

- Aucune idée 5 minutes 10 minutes maximum...

- Ally, un sourire se forme sur ses lèvres puis elle dis, 1 heure que nous sommes là. 60 minutes, et durant les quelques instants que j'ai pris pour vérifier si tu allais bien. J'ai eu le droit à des grimaces, des froncements de sourcils et à des sourires béat. 

Démasquée je pique un fard, mais reprend vite mes moyens. 

- Et donc ? Développe parce que là, je ne vois vraiment pas de quoi tu parles ?

Je prend sur moi pour ne pas rétorquer, lorsque j'entend un gloussement s'échapper de sa bouche. Étant à bout aussi physiquement que moralement, je lui partage clairement mes pensées.

- Écoute je suis fatiguée, on peut retourner à la maison ? À ce moment là, une question importante pris place dans mon esprit. Mais dis moi Karry, on va aller vivre où ?

Elle arrêta tout mouvement, et me regarda. Karry souffla bruyamment, puis sortit son téléphone de sa poche. Elle se mit a papoter avec une amie à elle, je suppose puisque je l'ai entendue remercier une certaine Chelsea. 

- Cocotte, j'ai pas encore reçus les sous que maman devait m'envoyer. Elle marque une pose, sort ses clés de voitures et poursuit, du coups j'ai appelée une amie qui me devait un gros service, et elle accepte de nous héberger.