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La fin de l'orphelinat

   Cependant aujourd'hui était le jour de mon anniversaire, le 7 Novembre, et j'avais vingt et un an, l'âge pour moi de quitter l'orphelinat dans lequel j'étais et de vivre par moi même. La directrice m'avais aidé à trouver un travail pour ne pas me laisser partir sans rien le jour venu. A partir d'aujourd'hui je serais donc une jeune femme à tout faire dans une grande maison. Je savais que le nom de la famille où j'allais vivre à présent - car oui dans l'annonce c'était marqué nourris et logé gratuitement - était Evrard et qu'ils habitaient dans le sud de la France. Ils m'avaient payé le billet de train pour que je puisse les rejoindres, j'avais vraiment hâte. J'allais prendre le train pour la toute première fois de ma vie, je serais toute seule mais c'était un tournant de ma vie qui allait être très important pour moi.

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   La directrice m'avait gentiment offert un ticket qui allait aussi bien pour le bus, le métro et le rer. Avec les années j'avais appris à me débrouiller seule, donc traverser Paris pour me rendre Gare de Lyon n'allait pas être un problème pour moi. Et c'est ce que j'avais fait, après avoir remercié et dit au revoir à la directrice, j'avais pris un bus en direction de Saint Denis pour reprendre le rer D non loin du Stade de France qui m'avait déposé une quinzaine de minutes plus tard à la Gare de Lyon.  Sur le billet de train, la ville d'arrivée était Juan les Pins. J'étais préssée de découvrir cette ville ainsi que la maison et la famille chez qui j'allais attérir. Il était dix heures et cinq minutes, mon TGV était à dix heures dix neuf minutes, j'avais donc attendu un peu que mon train soit là pour monter à bord avec pour seul bagage une valise qui regroupait la plupart de mes affaires : des habits, de la peinture avec des feuilles ainsi que des pinceaux et des crayons pour dessiner. Je n'avais plus qu'à attendre que le train démarre.