Amour Préjugés

chapitre 2 : un nouveau regard

PDV Joannat (média Océane )

Je me réveille avec un mal de crâne infernal ! J' ouvre les yeux mais une lumière blanche
m' aveugle. Au fur et à mesure je
m' habitue à celle- ci. En observant la pièce je me rends compte que je suis dans une chambre d' hôpital. Mais ce qui me surprends le plus est la présence d' Océane. Elle
m' observe avec tristesse, elle se lève de sa chaise. S' installe sur le lit sur lequel je suis allongée. Je recule méfiante, que va- t- elle faire ? Devant ma réaction, Elle soupire et me dit :
" Bonjour Joanat, est ce que ça va ? As- tu besoin de quoi que ce soit ? "
Hein !!! Je rêve ou elle s' inquiète pour moi ? Je la regarde ébahis. Et lui demande :
" Où suis - je ? Que s' est- il passé ? Quel jour sommes nous ?"
Océane m' explique que je suis à l' hôpital. Qu' après que je me sois évanouie, elle a appelé mes parents et les pompiers. Après cette brève " discussion ", elle
m' apprends que je suis dans une sorte de coma depuis une semaine et que les infirmières avaient vus mes hématomes. Et qu' elle l' ai interrogés à propos de ceux- ci . Et qu' elle a répondu qu' elle ne savais pas d'où il pouvait provenir. Je la dévisage apeuré. Pourquoi tant de gentillesse d' un seul coup de sa part ? Ma réflexion se stoppe net quand Océane me fais un câlin. Surprise je reste sans bougé pendant 5 minutes. Je voudrais que cette étreinte dure toute
l' éternité. D' un coup, la porte
s' ouvre mes parents et une infirmière rentrent. Du coup Océane stoppa l'étreinte, fixa les parents attendants ma sortie proche. Mes parents passèrent de moi à elle avec surprise. Je les regarde attendant moi aussi leurs paroles. Mon père se décide enfin à parler. Il dit d'une voix grave: Joanat, je suis content que tu ailles mieux! Tu nous as fait une peur bleue! Encore heureux que ton amie aie eut lé réflexe de t'amener ici et de nous téléphoner grâce aux coordonnés téléphoniques de l'hôpital. Elle a aussi eut l' amabilité de ramener tes devoirs et de photocopier les cours car à ce que nous a expliqué ta camarade, vous êtes dans la même classe. Je lui répondit que nous étions bien dans la même classe et que je la remercie pour tout, que si un jour elle a besoin de moi elle peut compté sur moi . Elle sourit et dit à mon attention et à celles de mes parents qu' il est normal d'aider ceux dans le besoin . Après celà elle partie en me disant au revoir de la main . Je ne sais pas pourquoi mais j' ai peur qu' ils et elles recommencent. Et viennent me taper et m' insulter ici ! Je me mis à trembler de frayeur face à cette idée ! L' air me manquais , je n' arrivais plus à respirer ! Je convulsais de plus en plus fort ! Mes parents paniqués appelèrent le personnel médical pour stopper la crise . Suite à celle- ci le groupe médical s' étant occupée de moi sur ma crise décidèrent de me garder en observation une semaine de plus . Après cette annonce partirent et le laissèrent seule. Mais seulement 10 minutes
après que ceux- ci soient partis , je reçu un sms d'Océane :
"Salut Joanat, j'espère que je ne te dérange pas ! Tes parents m' ont appris pour ta crise, ça va mieux ?  Ils m' ont aussi expliqué que tu restais une semaine à l'hôpital en observation.  Je me disais que je pourrais passer après les cours pour ramener tes devoirs et si tu le veux on pourra faire plus ample connaissance voire peut être devenir amie. Que dirais- tu que je passe demain à 17h30 après les cours ?"  Je lui réponds alors :
"D' accord pour demain et encore merci "
Après que le sms soit parti ,
j' envoie un texto à  Angel et Marie pour leurs donner de mes nouvelles.  Celà fait je m' allonge et m'endors. Le lendemain ma journée est rythmée par les examens médicaux. Jusqu' à l'arrivée d' Océane,  elle me fait la bise comme si nous étions amie depuis des lustres. Elle me donne mes cours et les devoirs. Après ça un silence pesant envahi la salle. Océane brisealors ce silence de mort en disant :
"Dis Joanat que dirais- tu qu' on reparte du début et que l' on recommence?  Je te montre ?! Bonjour je m' appelle Océane, 
j' ai 17 ans et je suis en 1 ère L. Et vous mademoiselle,  qui êtes vous ?"
Malgré cet humour décalé,  je ne peux m' empêcher de sourire et dis sur le même ton :
" Très chère,  je me nomme Joanat , j' ai 16 ans. Je suis dans votre classe,  vous m' aviez sans doute pas remarquée plus tôt car je devais être occupée ".
Face à  cette réponse, elle sourit de toutes ses dents. Après plus d'une heure de bonne humeur, la fatigue se fait ressentir. Océane me fait un baiser sur le front et me dit à demain à la même heure.  C'est fou en plus d'une heure j'ai appris pleins de choses sur elle comme par exemple
qu'elle fait des blagues mais franchement pas drôle du tout ! Qu' elle est joyeuse, qu' elle détestait le pamplemousse et travailler.  Mais j'ai aussi remarqué que nous avions certains points communs comme la littérature, le théâtre ou encore la musique. Sur cette pensée positive, je rejoins le royaume de Morphée. Le lendemain mes amies: Angel et Marie viennent prendre de mes nouvelles. À peine rentrée dans la pièce Angel me sauta au cou pour me faire un câlin. Elle est rejoint par Marie qui finit par me demander, en baissant le regard; comment j'allais et si les populaires étaient venues m'emmerder à l'hôpital.  Je lui réponds que je vais mieux et que les populaires ne sont pas venues. Mais qu' Océane oui, et que l'on avait  toutes deux sympathisé. Après avoir finie ma phrase Angel me dit en colère :
- Voyons Joanat cette fille t'humilie et toi, tu sympathises avec elle ! Tu es insensée ou quoi ?
Marie voulue me défendre et calmer Angel, elle dit timidement :
- Angel calme toi ! Peut être
qu' elle ne lui veut aucun mal ! Peut être qu' elle veut être son amie !
Après ces paroles Angel ne réplique plus mais elle fait une légère moue montrant son désaccord de façon assez enfantine je l'avoue. Nous continuons de parler des cours, du lycée. De tout et de rien en fait ! Les filles durent partir et Océane arriva. Nous faisions nos devoirs, commentons des livres. Puis elle rentrait chez elle . Tous les jours Océane venait me voire, on s'est énormément rapproché!  Tellement que je veux qu' elle soit tout le temps avec moi!  Hein, qu' est ce que je raconte ? Je la connais que depuis une semaine. Puis arrive, le jour que je crains le plus. Après les derniers examens des docteurs et infirmers. Le verdict est sans appel. Je peux rentrer chez moi et retourner en cours. Par contre, les gens de mon entourage ne doivent pas poser de questions  sur mon agression car d'après les médecins c'est cela qui provoquent mes fortes crises d'angoisses.