Aujourd'hui?

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2 ans plus tard.

"Est-ce aujourd'hui le bon jour de mourir?
Et si ce n'est pas aujourd'hui, quand?"

Cette phrase ne quitte pas mes pensèes depuis la mort de ma sœur. Le jour où tout à changè.
D'après les medecins, ma maladie, un cancer du cerveau, est causè par le choque de l'accident. Mais, je pense que c'est plus que ça. J'ai senti un vide ce jour là, j'etais vide, mon putain de cerveau etait vide.

Pourquoi le maudit camion n'a pas ècrasè mon côtè de la voiture? Pourquoi je suis vivante?

Vivante, mais pas en vie. Et pas pour longtemps non plus.

Mon cancer est fatal, c'est à
dire mes jours sont comptès.

En veritè, ça ne me dèrange pas dutout.
Après tout, la vie n'est qu'un long voyage vers la mort, non? Mais moi j'ai envie que ça soit court.

Et si ce cancer stupide ne veut pas s'accélérer, je peux le faire toute seule.

-Chérie, tu vas bien? Ma mère me demande, en entrant dans ma chambre.

-Oui, j'ai pas mal à la tête. Réponds-je.
Malheureusement. Autant que ça me fait mal, c'est comme si ma tête va s'exploser, j'aime quand ça m'arrive. La douleur m'aide à me déconcentrer, à penser à rien.

-On part dans 10 minutes si tu ne veux pas arrivée en retard. Me dit-elle avant de partir.

Je soupire. Mes parents pensent que c'est de leur faute que Carole n'est plus là, et que je suis tombée malade. Ils disent qu'il n'aurai jamais du nous laisser seules ce jour là.

Une raison de plus pour quitter ce monde. À chaque fois que je pique mes crises de folie, je fais du mal à mes parents.

J'essayais au début de me contrôler, d'ignorer la douleur et garder mon cerveau nette.
Ça n'a jamais marché.

La première fois était la pire. Je n'arrêtais pas de hurler des choses incompréhensible, ça a duré le plus longtemps, une heure complète à sauter et crier.
Après j'ai dormis pendant deux heures, toujours deux heures, comme si y a un réveil dans ma tête.
Ça se passe pratiquement tout les 5 jours.
Je suis une folle. Dérangée mentalement. Une malade.
En oubliant pas dépressive.

Ma mère me pousse tout les jours à sortir, de prendre l'air, mais je refuse toujours.
Je préfère rester dans ma chambre, loin des humains. Je n'ai pas envie que les gens assistent à mes crises. Jamais.

En me voyant comme ça, mes parents ont décidé de m'emmener chez un genre de psycologue qui fait des séances collectives.

-Vous n'êtes pas sérieux j'espère? Les cours me suffit largement!

Grace à ma maladie, il fallait que je change de lycée, maintenant je fais des cours particulier chez un type âgé 50 ans, c'est le genre de prof de maths ennuyeux qui tu n'écoutes jamais. Je partage ma souffrance pendant les cours avec un gars, Ryan, qui a le cancer des poumons, est aussi, on peut dire, mon ami.

-Oui, Kylie. T'es depressive, avoue le, tu ne peux pas continuer comme ça! Tu y pars et point final.

Depressive? Ce n'est pas parceque je ne veux jamais sortir et que je mange rarement et tout ce que je fait dans la journèe c'est de lire des livres sans cesse dans ma chambre veut dire que je suis depressive!
Ah.
Je vois.

Contre cœur, je mets un jean slim noir et un sweat gris beaucoup trop grand pour moi, j'attache mes cheveux blonds dans un chignon, je prends des medicaments anti-douleur, et autres qui sont supposès me garder en vie, et quelques somnifères, pour pouvoir perdre consience si j'aurai mes crises.
Beaucoup de gens se sont suicidès par une grosse consommation de ces drogues.
Mes parents me donnent seulement un par jour, et ils verifient toujours si j'ai pris mes medicaments ou pas.

SavedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant