Chante Pour Moi, Sirène...

Chapitre 1 : Une Soirée Banale

Ce soir là, en bons élèves, tous les habitués du bar de Grillby étaient présents. Même Sans et Frisk, qui ne venaient pas tout les jours profitaient d'un moment de détente, Frisk mangeant goulument ses frites, et Sans se gavant de Ketchup, comme à son habitude. Frisk semblait fatigué aujourd'hui.

Il faut dire que depuis leur sortie du Souterrain, les choses n'avait pas été très aisées.

Tout d'abord, le voisinage du mont Ebott avait paniqué en les voyait et appelés les autorités, qui elles mêmes ne savant que faire, appelèrent les autorités supérieures, ainsi de suite, jusqu'à remonter aux ministres et au chef d'état, qui établirent immédiatement un meeting avec le roi Asgore et l' ex - reine Toriel, et décidèrent ensemble de règles et de lois applicables pour les monstres.

Pendant ce temps, le reste de la population des monstres, avait été mise en quarantaine, loin des yeux du public, pourtant déjà au courant grâce à des vidéos que certaines personnes près du mont Ebbot avait prises. En quelques heures, le monde entier était au courant, et toutes les chaînes de télévisions se pressaient sur le lieu de mise en quarantaine des monstres.

Toute cette agitation autour d'eux mis beaucoup de monstres mal - à - l'aise, notamment lui même, qui, bien qu'il est déjà vu et interagit avec des humains, ne les avait jamais vu si surexcités à leur sujet. Heureusement, Frisk, à peine devenu Ambassadeur des monstres, fit preuve d'un sang froid à toute épreuve, et réussi a expliquer la situation aux reporters trop curieux, aidé de Sans, dont les mauvaises blagues avait l'air de conquérir les curieux.

Finalement, après de longues négociations avec d'importants représentants d'états, beaucoup d'explications, et des votes de lois un peu partout en même temps dans le monde, monstres et humains parvinrent à des accords, signés et approuvés par les pays de l'ONU, malgré le désaccord d'une partie minoritaire de la population.

A ce moment seulement, la quarantaine fut levée, après plus d'un mois, et les monstres furent autorisés à s'installer au alentours du mont Ebott, avec des aides financières, pour qu'ils puissent soit acheter, soit construire leur maisons, dans les alentour du mont Ebott. La plupart des monstres ont préféré construire eux mêmes leurs maisons, comme ils l'avait fait dans le Souterrain, tandis que d'autres, comme Sans ou Alphys, avait préféré en acheter une, et la modifier à leur convenance.

Lui même fit comme Sans, et transforma un grand bureau de poste abandonné en son bar. Ils furent assistés par une association d'humains bénévoles, qui les aidèrent dans leurs installations, et furent récompensés par une fête en leur honneurs, lorsque tout les monstres - même Onion - San et Jerry - furent installés.

Depuis, la vie avait repris un cours à peu près normal, même si les humains se montrait timidement dans leur petite ville, certains d'entre eux étaient tombés sous le charme du calme et de la bienveillance de leur communauté, et c'était installés parmi eux, se fondant parfaitement dans le décor. Malgré cela, peu se montrait dans son bar; mise à part Frisk et certains des anciens bénévoles, seulement 1 ou 2 avait tenté l'aventure.

"hey grillbz ! reviens sur terre ! frisk voudrait savoir si il peut avoir encore des frites."

Dit Sans, en passant une main devant son visage, pour avoir son attention. Il s'était encore perdu dans ses pensés, n'est - ce - pas ? Il le faisait beaucoup ces derniers temps. Il ne pouvait pas s'en empêcher.

La situation que qu'ils vivaient semblait si irréelle.

Il hocha la tête, pris l'assiette vide de Frisk, et ce dirigea vers la cuisine, pour lui en préparer de nouvelles. Il les préparaient toujours à l'avance, pour qu'il n'est plus qu'à les cuire avec sa magie, et les apporter en salle. Comme ça, ses clients n'attendais pas beaucoup, et leur plats gardent toute leurs saveurs. D'ailleurs, il avaient reçu beaucoup de compliments sur la qualité de son service, par le peu d'humains qui l'avait visité. Apparemment, les humains mettaient beaucoup plus de temps que lui pour cuisiner.