Ma vie, mon tout ! ~Terminé~

Chapitre 35 : the last Chapiter

« Bonjours Mademoiselle, Vous devez être au courant qu'il s'est déroulé un attentat au centre commercial d'Atlantis à Nantes.

-Oui, attendez, je vais chercher mon frère.

-Bien-sûr me dit l'un des deux. Je reviens quelques minutes plus tard avec Jordan.

- Je suppose que c'est par rapport à mes parents et mon oncle et sa femme.

- Je suis désolé, nous les avons retrouvé, votre tante est actuellement à l'hôpital *****.

- Nous pouvons aller la voir ? leur demande mon frère.

-Oui bien sûr.

- Et pour nos parents et notre oncle, leur demande-je entre deux sanglots.

- Nous sommes désolés. Nous disent-ils en baissant la tête. Nous vous donnerons des nouvelles de l'enquête dès que possible. Si vous avez besoin d'une aide ou quelque chose voici mon numéro.

- Merci. Leur dis-je en donnant le biberon à Mathis. »

Je rentre à l'intérieur en me dirigent vers la chambre de Mathis. Une fois fini, je le couche. Je m'allonge, sur le divan qui est à côté de son lit. Je réfléchis à tous ce qui veut dire être orpheline. Plus personne ne peux me les ramené. Plus personne ne pourrait me soutenir. Ma mère ne me donnerait plus ses petits conseils pour mon fils et mes autres enfants. Mon père ne pourra plus nous faire faire ses petits plats avec tant d'amour comme il sait si bien les faire. Ils ne pourront plus nous montrons l'amour qu'ils ont pour nous. Nous venons de perdre nos parents et personne ne pourras nous les ramener.

Le lendemain nous sommes allés rendre visite à ma tante. Nous avons appris le soir même qu'elle avait succombé à ses blessures. Mais juste avant elle nous avait dit qu'elle nous confiait la garde de ses enfants dès notre majorité. C'est-à-dire dans un tout petit peu plus d'un an. Toute fois comme nous sommes orphelins Jordan et moi allons obtenir l'émancipation. Nous pourrons nous occuper de nos sœurs en étant leur tuteur. Pour notre cousin et nos cousines, leur garde nous sera on l'espère aussi donner nous allons en faire la demandé et joindre la lettre que nous a fait notre tante avant de mourir.

Voilà maintenant 6 mois que nous essayons de reprendre goût à la vie. 6 mois que je fais semblant que tout va bien alors que je suis détruite de l'intérieur. J'ai obtenu mon CAP boulangerie. Dans un mois nous devons fêter Noël, le premier sans eux. Comment combler se manques de nos deux parents de notre oncle et notre tante. Plus jamais ça ne seras pareil. Nos sœurs ont relevé la tête, tout comme notre cousin et nos cousines. Malgré que régulièrement les petits viennent nous voir avec les larmes aux yeux. Le plus dur reste les sorties d'école où les petit crie ''Maman''. Alors qu'eux viennent nous voir en silence pour rentrer à la maison. Mon frère a passé son Bac de Français deux semaines seulement après le drame. Ma petite sœur elle a obtenu son Brevet avec la mention très bien. J'ai bien vu que c'était dur. Quand elle l'a eu elle est venu nous voir, moi et mon frère, elle nous a dit ''c'est pour papa et maman''. Il aurait été fier d'elle. Tout le monde est malgré tout passé dans la classe supérieure. Mathis lui aussi à bien grandit il marche très bien et fait toutes les bêtises possibles. C'est aussi pour lui que je tiens. Il mange tout seul, il parle un peu plus chaque jour. Il me fait des grands sourires quand je viens le chercher chez Matt. Il rigole avec mes cousins cousines, devant les dessins animés. J'ai eu le droit à ces premiers chefs d'œuvre la semaine dernière. Avec mon chérie ça va toujours, il a toujours été là pour moi. Il m'a soutenue. C'est dans ses bras que je pleure quand ça ne vas pas. Je ne veux pas faire ressasser les mauvais souvenirs à Jordan. Il est toujours avec sa copine, enfin c'est tendu en ce moment. Il a du mal à relever la pente. Il ne le montre pas mais je le connais, je le sais. Le mauvais période arrive. Je sais que pour tout le monde ça va être dur. Le premier trimestre c'est bien passer pour tout le monde et les réunions parents prof arrivent. Je vais devoir y aller avec Jordan. Pour les petits c'est demain. Je redoute cette réunion. Je ne sais pas comment faire je ne me voyais pas aller dans ce genre de réunion avant encore quelques années.