CHAPITRE 2

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A première vue tout semble normal dans le séjour, pourtant je sais qu'il est là, je le sens au plus profond de moi même j'ai peut-être développé un 6eme sens au fil des années, mais ce n'est pas le moment d'approfondir mon hypothèse l'ombre de l'homme que je méprise depuis tant d'année ce tient dos à moi le regard dans le vide face à une des nombreuse baie vitré que possède la maison. Il me m'a pas vue. J'hésite un instant avant de m'asseoir délicatement sur le canapé essayant désespérément de ne pas attirer son attention mais c'est peine perdu il se retourne doucement et me scrute de ses yeux sombre.

- Mélanie te voilà enfin j'ai à te parler.

Son ton est dur et froid comme toujours, je le dévisage sans rien dire attendant la suite .

- Tu sais qui m'a appelé aujourd'hui ? Me demande-t-il.

Je fais un non timide de la tête terrorisé a l'idée de ce qui va suivre.

- Le lycée. Et tu sais pourquoi ils m'ont appelé ?

Il fait seulement durer le supplice je baisse la tête concentré sur mes pieds, et il change radicalement son ton inquisiteur pour un des cris de rage qui me glace le sang.

- Petite conne !!! Tu t'es encore fais viré de cours ! Mais qu'est ce que tu vas faire de ta putain de vie ? Il porte un premier coup sur mon visage si fort que je tombe à la renverse, je porte la main à ma joue déjà légèrement enflé pas vraiment surprise de son geste. Et ce n'est que le début.

- Tu es comme ta salope de mère faible et complètement conne. Crache t-il

Je vois rouge, il n'a pas le droit de parler de ma mère. Je lui interdit de parler d'elle. Pas après ce qu'il a fait.


- NE PARLE PAS D'ELLE NE PRONONCE MÊME PAS SON NOM ! Je lâche avec fureur.

Il me rue de coup de pied plus puissant les uns que les autres, je serre les dents et encaisse le prix de ma réplique cinglante. J'ai mal, tellement mal mais je dois tenir. Pour ma mère.

-NE ME DONNE PAS D'ORDRE TU ES FAIBLES FACE A MOI. Hurle-t-il fous de rage.

- JE NE SUIS PAS FAIBLE ET MAMAN NE L'ÉTAIT PAS NON PLUS TU N'ES QU'UN CONN....

Je suis interrompue par une claque d'une force démesuré, ma joue me brûle cruellement, et de petits points apparaissent devant mes yeux. Je me recroqueville sur moi même attendant le prochain coup avec anxiété mais rien ne viens, je me risque à ouvrir un œil et constate que mon père n'est plus là ou je l'ai vue pour la dernière fois. Il en a finis avec moi, pour la soirée en tout cas.


Je tente un mouvement pour me relever mais me tord immédiatement de douleur sur le carrelage gelé. Il a touché les côtes le salop. Me retenant de hurler à chaque tressaillement de mon corps dévoré par la douleur, je me lève lentement secoué par d'incessants tremblements et me dirige avec difficulté jusqu'à ma chambre, je m'allonge avec le plus de douceur possible sur mon lit et reste un moment à contempler le plafond avant d'éclater en sanglot accentuant encore un peu plus ma douleur.


Pourquoi moi ? Pourquoi ne suis-je pas tombé sur un père normal ? Le genre qui t'emmène a la fêtes foraines et qui t'offre une glace car tu as attrapé le pom-pom dans un des manèges. Il a fallu que mon géniteur sois un être froid, avide de pouvoir et violent avec sa fille autant qu'il l'était avec sa femme. Mon père dirige une société très réputé,il est millionnaire, du plus loin que je me souvienne il m'a toujours frappé comme ça, des qu'il n'a plus eu maman pour se défouler il c'est rabattu sur son innocente petite fille de 6 ans. Au collège et en primaire j'étais très renfermé sur moi même les autres filles ne voulaient pas êtres mes amies, mon père m'avais privé de l'amitié des autres enfants en faisant de moi une petite fille maussade et triste à longueur de journée. J'ai l'air de souffrir le martyre sur toute les photo de classe de mon enfance à croire que je n'avais pas le droit d'être un minimum heureuse. Et puis un jour avant mon entrée au lycée j'ai compris. J'ai compris que si je voulais avoir des amis je devais changer radicalement de comportement et faire comme ci tout allais merveilleusement bien, je me suis habillé à la dernière mode, j'ai maquillé chacun de mes bleus qui faisaient tant bavasser mes professeurs (mais ils avaient bien trop peur de mon père pour m'aider), et le jour de la rentrée j'étais métamorphosé un sourire forcé aux lèvre, mes cheveux blond au vents je suis tout de suite devenue très populaire, encore aujourd'hui personne n'a remarqué que mon sourire n'était qu'une façade et que sous le maquillage préalablement étalé une nuée de bleu couvrait ma peau.



Heyyy les gens !!!! J'ai écris ce chapitre en une heure tellement j'étais super inspiré j'espère vraiment qu'il va vous plaire n'hésitez pas à voter et commenter !!! Encore merci de lire cette histoire et A plus !

JVOUS AIMES

You can't save meWhere stories live. Discover now