Hidden Cicada.

Chapitre 1. (Non complet)

La nuit ne fut pas longue, à peine trois à quatre heures depuis leur départ que le soleil déjà chaud du désert s'était profilé à l'horizon, dans la caravane la lueur du soleil avait réveillé Jerry qui somnolait encore.

« Déjà le matin ?! » Fit-il en s'étirant, surpris quand il vit le chauve déjà débout en train d'atteler les dromadaires. « Eh bah, on dirait que tu es d'humeur matinale.» ajouta-t-il.

L'autre cependant ne répondit rien a cette assertion et son visage gardait un air grave, quand il le rejoignit sur le dos d'un autre dromadaire il se fit enfin entendre. « On y est presque, je le sens c'est à ce dire que je me souviens parfaitement de ses dunes. » dit-il en tendant les yeux vers l'horizon.

Jerry afficha quant à lui en guise de réponse un sourire large comme la lune, c'est alors que Numéro 223 pris par une pensée qui lui faisait travailler les méninges depuis toute la nuit se mis à interroger le roux sur un sujet quelque peu délicat.

« Dites Jerry, je peux vous demander une chose si cela ne vous dérange pas ? »

« Dit toujours. »

«Dites en moi plus sur votre quête, Qu'est ce qui vous amène ici dans le désert le plus aride à chercher ses gens, qu'est que vous leur en voulez et comment avez-vous su qu'ils existaient.»

Jerry resta une seconde silencieux, le sourire ne se détachait pas de ses joues. « Tu as bien le pouvoir de visionner mes souvenirs non ? Tu n'as qu'à chercher par toi-même si tu le peux ! »

« Il est vrai que je le pourrais, cependant je n'aurais pas la même version que la vôtre, mon pouvoir ne me permet pas de ressentir les émotions ressentit l'ors d'un événement c'est pour cela que j'aimerais l'entendre de votre bouche. »

« Si il en est ainsi...très bien. » il s'éclaircit la gorge et bu une tasse d'eau puis se redressant sur sa selle il prit une minute le temps d'admirer le paysage magnifique qui se dessinait devant eux : un dégradé de doré et des pointes de mauve et de marron et si on y ajoutait l'air frais du début de matinée c'était certainement le meilleur moment pour conter son récit.

« Le temps était pluvieux ce jour-là, comme souvent en cette période de l'année, c'était sous ce glacial novembre que mes collègues et moi nous sommes rendus sur les lieux de cet incendie qui nous avait été signalé par la police, un incendie qui n'avait cependant en apparence rien de spécial pour que les brigades eussent venu me prévenir.

Je compris cependant ses circonstances en voiture quand on me passa l'adresse de la triste demeure sous mes mains, je constatai non sans être resté figé quelques secondes qu'il s'agissait de celle de mon ex-femme, arrivé sur les lieux les pompiers c'étaient déjà chargé du feu, La maison était plongé sous les cendres dans l'obscurité, On entra alors sans savoir sur quoi nous étions sur le point de découvrir. Quand un officier de la police enfonça ce qui restait de la porte qui menait vers la cuisine on y vu quelque chose qui échappait aux lois ordinaires du monde, j'étais moi-même sur le coup foudroyé sur place, métamorphosé en statue de marbre jusqu'au moment ou un camarade lui aussi tyrannisé lâcha une réplique qui tintait je pense dans l'esprit de tout le monde présent.

« C'est...des jambes ? » ... Nous nous tenions face à ce qui ressemblait à un corps humain ou plus exactement au corps d'une femme si ce n'était que la partie supérieure du corps à partir des hanches était totalement inexistante, je reconnu hélas tout de suite la victime, ces fines jambes à terre sur le sol de la cuisine chaussé de ces mocassins noirs. Aucun doute c'étaient celles de mon ex-femme, bien que je n'eus jamais éprouvé pour elle de sentiments d'amour ou d'affection quelconque je me sentais quand même pour la première fois littéralement agité par l'horreur que j'ai pu y voir tant ce qu'on tenait devant nos yeux était inexplicable.