Upper Class

I

« Aujourd'hui le monde ne fonctionne qu'à partir de classes sociales mais sait-ont réellement ce qu'est une classe sociale ? Et bien, moi je vais vous l'expliquez.

Une classe sociale désigne un groupe social de grande dimension pris dans une hiérarchie sociale.

Dans cette définition, à aucuns moments, nous parlons des revenus de nos familles ou amis.

Alors pourquoi de nos jours, la politique marche t-elle ainsi ?

C'est vrai en quelque sorte cette vieille diplomatie à deux balles, prend largement le dessus sur notre humanité.

Tout ce qui importe maintenant, c'est de savoir si tu es friqué ou non.

Et prends garde à toi, si jamais tu n'en as pas. »

                                             -True

Je me relis encore une fois avant de cliquer sur le bouton « publier » .

J'ai enfin pris la décision de créer ce blog en espérant qu'il changera la vision du monde. Je dois dire que sur cette planète dans laquelle on vit, me répugne au plus haut point surtout quand l'on vient du bon parti, dans ce cas, c'est évidemment la haute société.

- Mademoiselle Blude, votre petit-déjeuner est servit. M'annonce Bruce

- Combien de fois, je t'ai dis de ne pas m'appeler comme ça. Blude suffit amplement et puis, tu sais bien que je ne suis pas comme ma mère. Dis-je en rigolant

Bruce est notre majordome depuis plus de trente ans , c'est en parti lui qui m'a élevée et éduquée. Je le considère en quelque sorte comme mon père puisque le mien n'est jamais présent.

- Oui désolé sinon tu as bien dormis ?

- Peu mais ça va. J'attendais le retour d'Anastasia mais elle n'est pas rentrée.

- Votre mère a dû avoir un contre-temps, ce n'est sûrement rien de grave.

- J'apprécie votre loyauté envers ma mère mais je ne suis pas dupe. Je sais très bien les raisons pour lesquelles, elle n'est toujours pas là. Déclare-je en terminant mon brunch

Je retourne furtivement dans ma chambre où se trouve aussi ma salle de bain, je me brosse les dents, me recoiffe vite fait et me regarde une dernière fois dans le miroir.

J'ai l'impression de ressembler à ces poupées de cires qu'on arrange à son propre goût. La personne actuelle que je vois dans cette fichue glace, ce n'est pas moi enfin en tout cas, c'est pas celle que j'aimerais être.

- Blude, tu vas être en retard. M'avertis Bruce adossé au coin de la porte

Je lui souris avant de m'avancer vers lui pour lui déposer un baiser sur sa joue et m'en vais vers l'ascenseur tout en lui souhaitant une bonne journée.

Je décide comme à mon habitude d'aller au lycée à pied bien que mes charmants parents, ont mis une limousine à ma disposition. Encore un des nombreux avantages que je désapprouve fortement.

La chanson « Young Forever » débute tout juste lorsque je passe la porte du hall d'entrée, j'habite à environ vingt minutes à pied du lycée. J'adore les rues de Manhattan tôt le matin, personnes sur les trottoirs et aucuns bruits ne vient perturber le chant des oiseaux, de plus le vent frais qui vous atteint afin de vous réveillez. Voilà le seul côté que j'aime de cette ville, le seul moment de la journée où, je me sens enfin moi. Je ne croise effectivement aucuns lycéens de mon lycée puisque pour la plupart, ils viennent en limousine. Bien sûr, je suis inscrite dans un lycée privé avec que des gosses de riches qui pètent tous plus hauts que leurs culs.

La première chose que vous devez penser c'est que je dois être extrêmement populaire et avoir ma petite bande de toutou mais au contraire, je suis bel et bien seule contre tous.

Enfin non, j'ai un seul et unique ami. Il s'appelle Sidney, et c'est mon meilleur ami depuis l'âge de nos trois ans. C'est l'un des rares gosses de riches à ne pas se préoccuper de l'argent, il est simple et tout comme moi, il essai de lutter contre ce fonctionnement merdique. À part lui, je n'ai personne sur qui compter malgré le fait que la plupart des gens du lycée veulent faire partit de mon cercle d'amis pour la simple raison que mes parents sont l'un des plus gros parti financier de Manhattan.

Voilà à quoi se résume la société de nos jours.