Prologue

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/!\ Tout droits réservé /!\*

Les flammes dansaient, reine de ce grand bal. Les éclats d'or et d'argent fendaient l'air, comme mille étoiles tombant en poussière sur la terre. Le chant des prêtresses qui régalait mes oreilles, si divin, si puissant que les dieux devaient pâlir depuis leurs tours immenses. Si seulement, ils pouvaient être parmi nous, à regarder ces personne danser pour eue, s'entremêler parmi eue. 
Si seulement, il savait que la statue sur laquelle il laissait toutes ces fleurs, était encore bien plus sacrée qu'un simple bout de caillou. Cette immense dragon au écaille pointu, regardant le ciel l'air mélancolique, les ailes déployer comme deux éventails de puissance, son corps de reptile musclé et agile à la fois, cette longue queue s'enroulant vers le ciel comme un chemin sinueux. Cette étincelle de vie qui brillait dans ces yeux de pierre qui me donnait des frissons de peur à chaque fois que je les voyais. Des flammes s'amusait autour de ces griffe de bronze, aussi grande qu'un homme, ces cornes de rubis, plus grande qu'un cheval, qui fendait la lune en deux, sur lesquels tombait mollement des fleurs, avant de glissé sur le sol. 
Cette statue était si grande. J'en aurais été impressionné, si je ne dormais pas prêt de ces pattes figer, afin de m'assurer que personne n'ose toucher à cette si grande statue du dieu de nos terres. 



Ces grandes oreilles, nous entendant, chanter, rire et pleurer, ces yeux qui observaient le ciel, n'ayant pas besoin de nous voir pour nous aimer, ces écailles si abruptes pour l'œil mais si douce sous la main. Cet air menaçant, camouflage d'un joueur infini, en quête éternelle de tendresse.



Ce soir-là, j'agitais parfois ma petite dague de rubis, vers le ciel noir, éclairé par les lucioles que crachait le feu. Les hommes et les femmes n'avaient plus peur de ce terrible danger durant cette nuit, s'amusant avec comme si il s'agissait d'un simple jouet. Moi, j'en garde une éternelle méfiance. C'est ce même feu, avec lequel s'amusent les enfants qui m'a enlevé ce que j'ai de plus cher. Ma vie.


Ho, pas que je ne sois pas vivant, me mêlant au mortel. Tous ignore, que dansant, riant avec eue, ce trouve un dieu, qu'ils peignent sur leur tableau, qu'il sculpte dans leur pierres. Il y a parfois des nouveau-nés, qui me regardent ahurie, mais jamais aucun de leurs parents ne fait le rapprochement. Les bébés ont tous un don pour reconnaitre un esprit divin, et pour n'éprouver aucun respect à son égard.

Je me détourne bien vite de cet endroit truffé d'enfant pour me rapprocher du dragon de pierre brute. J'ai tellement envie de le caresser, de sentir ces écailles sous mes doigt blanc. Lui seul, ne fait pas attention à mes yeux.
Les gens de la ville me respecte sans trop y croire, ignorant que je voie en eue, le reflet d'un lac trouble. Les mortels sont si fascinants. J'oublie souvent qu'un jour, j'étais un de ces enfants, qui joue avec le feu que nous a offert cette statue.
La foule m'engloutit, vorace. Nulle ne m'autorise à approcher le grand dragon, maitre du domaine.
Mais je continue de danser. Je danse encore et encore, cascade, goutte de pluie, parmi les flammes ! Je rie, je claque des mains. Je prends un inconnu dans la foule, nous dansons, et nous nous quittons sans plus jamais nous connaitre. Moi-même je ne pourrais dire s'il avait un visage.

Les humains me propose des boissons, certain insiste si fortement qu'il en déchire un peu mon vêtement de soie, mais je refuse. L'alcool ne sied pas à un dieu. Mes frères n'aiment pas lorsque que je m'adonne aux coutumes humaines. Normalement je me plie au conseil de mes ainés, mais ce soir, je veux rendre hommage à cette statue qui a tant fait pour moi.

J'aperçois alors, sa silhouette ce découpant sur les reflets de la lune rougis par la lueur des flammes, le félin des courant glacé. Un grand félin, qui, du haut de son perchoir, observe les humains, ce réjouir pour un dieu qui n'est pas le leur. Les humains sont certes étranges, mais leur cœur peu parfois, le temps d'une soirée faire preuve de bonté. C'était cette même bonté qui n'était pas éternelle qui fascinait les dieux. La raison de la présence du guépard divin ne m'était pas inconnue. Il observait les humains, sans osez se mêler à eue, comme je le faisais. A moins que ce soit moi qu'il observe ? Ce dieu était étrange et drôle. Pire qu'un humain.

Discret comme une ombre, je me glissais hors de la foule, trottant sur mes petites pattes de renard. La transformation était souvent rapide. Si bien qu'aucun humain n'avait remarqué la différence, entre la chose qui se rapprochait d'un humain, et le petit renard de glace qui filait entre leurs jambes. Je laisse un peu de givre derrière moi, fondant sous la chaleur des flammes. Cette même chaleur qui ne m'affecte en rien. Seul mon propre élément peu me faire du mal, me contrôlé comme il le veut. Je ne suis que son esclave, un sous-fifre de plus. Et j'accepte ce rôle avec noblesse. C'est le prix que mes frères et moi avons payé pour cette deuxième éternelle vie.

Je me faufile contre le grand félin fait, lui aussi, de glace. Un peu plus blanchâtre que la mienne. Lui, à un cœur blanc comme les plaines enneigées de son pays lointain, mon cœur étant légèrement bleuté comme l'océan entourant la terre de mes ancêtres. Surpris, le dieu des courants glacés me fixe de ces grands yeux brillant. Un sourire ce dessine entre mes babine.

Je pris son énorme tête entre mes mains blanche d'humain, posant un baiser sur le haut de son crâne. Je suis un des seuls privilégiés à avoir le droit de toucher le dieu des courants marins. Ce même luxe dont j'adore abusé qui fait légèrement grogner la bête. Je frotte son museau, l'air amuser.

Je lui demande de venir, avec moi de me suivre. Je prends sa main fine, moins boudiné que la mienne, l'entrainant avec moi. Prit au dépourvue il se laisse entrainer par sa surprise et ma malice, se faufilant parmi les humain. Cette fois, je ne danse plus avec des inconnus. Je danse avec la mer, avec un de ces fils. On rit, nous créons des souvenirs inoubliables. Sa froideur apparente de m'arrête pas. Le paysan rencontre le noble, la pluie rencontre la mer, avec la plus délicieuse de la malice. Le renard qui défie le roi des glaciers, sautant par déçus les humains. J'en oublie presque la lune qui descend doucement et les rire des enfants quand ils nous voient filer entre les jambes de leur parents, leur frères, leur sœur, leur grand-père. Ces derniers même qui bougonne contre nous.

Souvent, mon compagnon d'un soir s'excuse alors, mais je l'interromps avant qu'il ne finisse. J'adore voire sa tête de grand frère, qui fronce les sourcils. Il ressemble trait pour trait à une version glacière de mon frère ! C'en ai si drôle. Je lui vole sa clochette en argent, fuyant avec son précieux artefact.
Il me poursuit, en hurlant que cela ne l'amuse pas. Au fond de moi, je sais que son cœur blanc rie au comme un bambin.

Devenue renard, je prends la clochette entre mes crocs, et sors de la fête qui commence doucement à se calmer. Ma fête à moi n'est pas finit. Je quitte le village, un immense léopard à mes trousses.
Les hautes herbes de la prairie n'arrêtent pas le dieu des courants marins, connaissant le tintement de sa clochette comme si il s'agissait des battements de son cœur. Ce que je rie !
Un simple coup de patte et me voilà au sol, les quatre pattes en l'air. Il récupère sa clochette, en claquant sa langue contre son palais d'humain. Voire ces yeux bleu briller d'un telle éclat, entendre son cœur battre si fort qu'il pourrait quitter sa poitrine, observer son torse se soulever, épuiser par cette courte course folle.
Il finit par rire, tombant au sol, les larmes aux yeux. Il ne s'était certainement jamais autant amuser que ce soir. Fière de ma mission, le replace mon pelage glacé à cou de langue, attendant que mon ami se calme. Son rire est comme une explosion de douceur. Comme le claquement d'une porte de prison qui s'ouvre. Il en est si heureux, qu'il ne peut se retenir de me prendre dans ses bras. C'est à mon tour de rire.

Nous sommes tous deux allongé, regardant la lune quitter son ciel étoilé, afin de laisser place au doux soleil. J'admire les flots recraché l'astre solaire, chassant la lune. Il n'y a de la place que pour un seul d'entre eux. Quelle plaie. Sur terre, nous avons encore de la place. Et dans mon cœur, il y encore de la place pour Kitra dieu des courant marin.

Il observe le ciel, semblant perdu dans ces penser.

" Tu crois que Tinero nous voit ? Je pose cette question comme une petite mélodie.

- S'il ne nous voit pas, c'est qu'il s'est crevé les yeux". Soupire Kitra en se redressant.

Il malaxe des herbes entre ces mains. Je le prends entre mes bras.

"Arrête de t'inquiéter, qu'est ce qu'il dirait de toute façon ?"

Je tente de le rassuré, alors que je joue avec sa clochette accrocher à son oreille, enroulant parfois ces long cheveux blond. Il c'était coiffé comme les mortels de l'orient. Quelques mèche ce sont échapper des nœuds, mais cela me flatte. Il fait des efforts pour se fondre dans le décor...

"Tu as raison."

Son souffle me sort de ma contemplation.

"Père se fiche bien de moi, de Ruflus et de Ckele."

Je lève les yeux au ciel. Père aidez-moi, ce dieu est une vraie tête de mule ! Il est impossible de lui remonter le moral. Il trouve toujours le moyen de rendre toujours tout triste. Quel idiot j'étais de l'aimer autant.

"S'il se fichait de vous il ne vous aurait pas réincarné. Je réplique en m'amusant à tresser les cheveux d'un blond clair.

- Il nous a donné des arme et à filer."

Contre sa tristesse rien de sert !

"Il vous a élevé.

- Il nous a abandonné.

- Il vous a gâté.

- Il nous a ignorés.

- Cesse de faire des rimes."

Il me regarde, l'air surpris.
J'éclate de rire. Ce qu'il est drôle avec ces grand yeux et sa bouche arrondi !

Un doux sourire tendre remplace sa surprise, alors qu'il me frotte le haut de crâne.

"Tu tien bien de oncle Tendicco."

Il dépose un baiser sur le haut de mon crâne, avant de se lever, reprenant son épée attaché à sa ceinture poser non loin. Il rattache son arme laissant le vent balayer ces longs cheveux clairs. Le nom de mon père serre quelque peu mon cœur.
Je tourne mon regard vers le village ou avait eue lieu cette fête divine.

"Dit..."

Il se tourne vers moi, attentif à ma requête.

"Tu sais... Vous êtes les seuls à pouvoirs voire un semblant d'émotion sur le regard de Tinero."

Mon ton triste l'alerta.

"Père n'a jamais rien eux d'autre de son frère que de la haine."

Il enroula ses bras autour de moi, me laissant poser ma tête sur son épaule. Je regardais le ciel éclaircie, pensif...

 "Dit moi tout, mes frères peuvent attendre."

Je me lançais alors, dans un conte millénaire, dont seul mes frères et moi avions le privilège de le connaitre. Ce même conte, qui à transformer mon père, en statue de pierre.


*Je préfère le préciser, un plagia est vite arriver. 

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 20, 2016 ⏰

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La complainte des dieux - Tome 01: Cœur de pierreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant