Il ne sait pas depuis combien de temps il est resté ici. Il ne sait plus d'où il vient ni où il va ou plutôt allait. Il s'était arrêté de se poser ces question il y a trop longtemps car il était prisonnier de sa passion pour elle.
Comme envoûté par ce son démentiel qui sortait de cette bouche délicieusement tentante qui pouvait entraîné même les plus dignes des aristocrates dans des farandoles indécentes. Elle vous entoure les épaules en vous murmurant des paroles suaves de chansons exotiques venues droit du Nouveau Monde.
Elle vous prend la main et vous invite à l'accompagner dans un univers de plaisir et de luxure qui vous fascine autant qu'il vous tuait à petit feux sans que vous vous en rendiez compte en se glissant au plus profond de vos entrailles pour mieux vous ensorcelé.
À ce moment on ne peut que se sentir comme un césar sur son trône d'or. Elle vous offrait des mets succulent à vous en ébahir les sens avec un sourire éblouissant qui vous aveuglait et vous empêchait de voir sa vrai nature avant qu'il ne soit trop tard.
Elle ondulait son corps svelte d'une candeur charmeuse que suivait vos yeux comme un crétin adulateur que nous somme tous devant ses créatures merveilleuses aux courbes délectables et gestes fluides qui vous enjôlent avec leurs petits yeux cristallins de biches apeurées.
Elle se baignait sous des cascades cristallines dont l'eau coulait le long de ses frêles épaules traçant sa taille fine et ses cuisses fermes , pour descendre jusqu'à ses chevilles où s'entrechoquaient de magnifiques bracelets étincelants de pierres précieuses. Elle posa une de ses mains délicates sur votre torse traçant une ligne invisible du bout de ses doigts qui semblaient descendre toujours plus bas sans jamais atteindre votre virilité douloureuse. Ses lèvres pleines se posaient sur les vôtre.
Quand tout à coup un sourire cruel et sournois se dessine sur son beau visage maintenant tordu de haine et vous vous retrouvé seul, des traces humides sous les yeux, le regard embrumé le cœur toujours palpitant mais surtout encore plus seul que la veille.
