7. Ultimatum

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𝗗𝗔𝗡𝗜𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗛𝗔𝗭𝗘𝗟 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗜𝗥𝗔• 𝙿𝙰𝚁𝙸𝚂

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𝗗𝗔𝗡𝗜𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗛𝗔𝗭𝗘𝗟 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗜𝗥𝗔
• 𝙿𝙰𝚁𝙸𝚂


Les paroles agressives du son « Provoquer la table d'en face » retentissaient dans le club.
Assise sur la banquette de la table que Kimia avait réservée, j'observais de loin la piste de danse sur laquelle elle se frottait contre un mec qui ne se gênait pas pour lui empoigner gracieusement les hanches comme si il pilotait le volant d'une voiture. Je ne pus m'empêcher de pouffer en voyant la scène.

D'après Kimia c'est pas en passant mes week-ends enfermée chez moi que j'allais rencontrer qui que ce soit alors en ce samedi soir elle m'a forcée à la suivre en boîte de nuit. Moi qui pensait qu'elle resterait avec moi, à peine arrivées ici elle m'avait lâchement abandonnée pour aller secouer son derrière sur la piste et ça devait faire près de deux heures maintenant que je poireautais sur mon téléphone dans l'espoir de faire passer le temps plus vite.

Le bruit, la chaleur et la lumière me donnait mal au crâne. Je sentais que je commençais à avoir la tête qui tourne et je n'avais aucune envie de m'évanouir ici alors je décidai de quitter ma place pour aller me rafraîchir avant de faire un malaise. J'essayai de me frayer un chemin jusqu'aux toilettes les plus proches mais avec le monde qu'il y'avait c'était mission impossible. Je devais me faufiler entre les corps en sueurs et éviter les mains baladeuses de certains à mon passage, laissez-moi vous dire que lorsque j'ai enfin atteint les sanitaires je me suis ruée vers le premier robinet pour me passer un peu d'eau sur la nuque et le front.

Je savourais la fraîcheur du liquide sur ma peau les yeux fermés lorsqu'une voix me sorti de ma torpeur.

— « Tu comptes te laver dans le lavabo ? »

Je sursautai et ouvrit brusquement les yeux. Un mec se tenait devant moi, adossé contre la porte en me fixant. La première chose qui m'interpella fut le vert de ses yeux. En vingt-deux ans d'existence j'avais jamais vu des iris aussi clairs.

— « Excuse-moi mais c'est les toilettes des femmes ici il me semble. » Rétorquai-je en fronçant les sourcils.

Ses yeux passèrent de mon visage à mon corps. Je l'aperçus détailler ma silhouette de haut en bas en s'attardant sur mes cuisses charnues et je sentis le rouge me monter aux joues. C'était rare que je mette des robes et encore moins aussi courtes mais c'était une idée de Kimia. D'après elle j'avais « un potentiel que je n'explorais pas et il était tant d'y remédier » si je reprends ses termes. Alors pour lui faire plaisir j'avais accepté d'enfiler l'une de ses robes pour sortir mais si j'avais su que la vision d'un peu de peau attirerait autant l'attention je crois que je me serais abstenue.

Un sourire en coin prit place sur ses lèvres avant qu'il ne les humectent sensuellement. Il s'approcha de moi et instinctivement je reculai et l'observai en plissant les yeux.

Too late.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant