• Chapter 3 •

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Ce soir-là j'avais vomis, je pensais que c'était à cause d'une infection, mais ce n'était pas le cas. Il se trouvait que mon corps était arrivé à sa limite, j'avais pris beaucoup trop de tranquillisant. J'avais passé la journée suivante enfermé dans ma chambre à me tordre de douleur à cause de l'horrible migraine que j'avais et les innombrables nausées.

***

J'ouvris les yeux, je me trouvais allongé dans mon lit, les volets étaient fermés. Je me sentais mieux, les nausées avais complètement disparues. Malheureusement pour moi, la migraine était toujours là.

— Tu te sens mieux ? — Je distinguais difficilement une silhouette d'Allen à l'entrée de la pièce dans l'obscurité. — Tu as l'air d'aller mieux.

— Oui, je me sens mieux.

— C'est bon à entendre. — Il baissa la tête, sa main joua avec la poignée de la porte comme s'il hésitait à rentrer.

— Tu peux rentrer, ça ne me dérange pas. — Je ne sais pas ce qui m'avait pris ce jour-là c'était sans doute l'effet des médicaments. Je n'avais jamais fait rentrer quelqu'un dans ma chambre, du moins quelqu'un que je connaissais à peine.

— Tu sais, j'ai hésité à appeler une ambulance. — Dit-il sans vraiment bouger de là où il était. Il avait l'air mal à l'aise, je n'allais pas l'obligé à rentrer dans ma chambre s'il ne voulait pas. Nos regards se croisèrent.

— Tu as besoin de quelque chose ? — M'avait-il demandé en frottant sa nuque nerveusement.

— Non, merci. — Mon estomac me trahit d'un petit bruit. Un sourire étira les lèvres d'Allen qui sorti de mon champs de vision rapidement.

« Qui aurait pensé que ce soi lui qui s'occuperait de moi malgré le fait que je sois en meilleure santé. »

Allen revint mais pas les mains vides, une douce et appétissante odeur se propagea dans la pièce. Il tenait un plateau contenant un bol et un verre d'eau.

— Je t'ai apporté un peu de soupe. — Il n'hésita pas à rentrer dans ma chambre cette fois-ci. — mange la, ça te fera du bien. Tu dois avoir l'estomac vide.

— Merci. — Je pris la cuillère et remuait la soupe qui m'avait l'air délicieuse. — Où sont nos parents ?

— Tes parents. — Répondit-il instantanément. — C'est tes parents, pas les miens.

— Ils t'ont adopté, ils sont donc tes parents aussi.

— Non, mes parents sont partis il y a longtemps. Je te l'ai déjà dit, non ? Je ne cherche pas à avoir une place ici, dans ta famille, dans ta maison. Je n'en ai pas besoin, je ne veux pas.

— Tu ne veux vraiment pas ? — J'amenai une cuillerée dans ma bouche la dégustant. Je ne comprenais pas pourquoi mais je ne pouvais pas m'empêcher d'agir tel un enfant jaloux de son frère.

— Non. — Les secondes qui suivirent furent silencieuses. Il resta debout en me regardant dévorer la soupe qu'il avait lui-même préparé.

— Donc nous ne sommes pas frère ?

— Je ne pense pas. Tes parents sont maintenant devenus mes tuteurs. Je ne crois pas que cela fasse de toi mon frère. Pas un vrai frère en tout cas. — Son regard si profond me donna des frissons et je m'étouffai avec le liquide. Allen vint taper doucement sur mon dos pour m'aider. — Fais attention.

Il débarrassa tout et sorti de ma chambre. Durant plusieurs minutes je ne bougeai pas, restant pensif en attendant qu'il revienne. Je ne comprenais pas cette nécessité soudaine de l'avoir près de moi. Je ne comprenais pas pourquoi j'attendais avec impatience son retour. Allen entra et se dirigea directement vers moi s'assaillant en tailleur au pied de mon lit tout près de moi. Je fermai momentanément les yeux et quand je les ouvris, je me sentis différent, comme relaxé.

— Tu vas mieux ? — Il murmura de sa voix fascinante. J'acquiesçai timidement.

Cette nuit-là on a parlé comme deux personnes ordinaires n'aillant peur de rien. On a discuté à propos de sujets variés sans vraiment de sens logique. Il m'avait posé des questions à propos de ma phobie, mais de mon côté je n'avais pas osé l'interroger sur son passé. Nous avions discuté durant des heures, les yeux dans les yeux, de temps à autre il m'offrait son beau sourire. Pris de fatigue après cette longue et agréable conversation, je m'assoupis.

Cette nuit-là pendant mon sommeil, je pus sentir la main de Allen tenir la mienne.

Je ne pouvais pas m'empêcher de me poser mil et unes questions.

« Avais-je le droit d'être aimer ? »

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 04, 2016 ⏰

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