Love at the White House

Chapitre 1 (Corrigé)

Aujourd'hui est un jour important. Je me présente. Je m'appelle Lexa Wood, j'ai 31 ans et aujourd'hui, j'ai un entretien avec Juila Paper, la directrice des services secrets, pour un poste dans la garde rapprochée de la nouvelle présidente.

À chaque nouveau mandat, la garde rapprochée est souvent renouvelée ou du moins pour une partie suivant plusieurs motifs. Une chance pour moi de changer d'horizon sans changer de corps de métier.

Je travaille pour le FBI depuis maintenant 5 ans. Avant ça, j'ai servi mon pays en Irak (en autre) avec la 101 Division Aéroportée de l'US Army. Je me suis engagée à mon plus jeune âge, après avoir perdu mes parents. L'armée m'a formé et m'a vu grandir. Étant jeune Lieutenant, à la sortie d'école, j'ai dû me faire respecter dans un monde de brutes et d'hommes qui avaient une queue à la place du cerveau. Il m'a fallu quelques combats sur le ring avant d'avoir réellement ma place de chef et le respect total de mes soldats, mais j'y suis arrivée vite et bien. Trois ans après, j'ai obtenu le grade de capitaine. Tout allait pour le mieux dans ma vie, j'étais un officier supérieur qui adorait ce qu'elle faisait, j'avais une petite amie qui était infirmière dans le civil et des amis en or, que demander de plus ? Rester en vie peut-être.

Quelques semaines après, mes gars et moi sommes tombés dans une embuscade. Sur 23 de mes hommes, 19 sont morts sans que je n'ai pu faire quelque chose. Avec mes 4 gars restant, nous nous sommes battus jusqu'à l'arrivée des renforts. Blessés et fatigués, on nous a transporté dans l'hôpital militaire le plus proche pour ensuite nous rapatrier au pays. C'est ainsi qu'on m'a décerné la médaille d'honneur. Puis on m'a laissé le choix. Rester ou partir de l'US Army. Mais vous savez, une fois qu'on a un pied dedans, même si on s'en va, on reste un soldat à vie.

Ainsi, j'ai pris la décision difficile, soit celle de partir et de me réorienter, enfin pas tout à fait vu que j'ai atterri au FBI, mais c'est un autre style de métier, les enquêtes, les courses-poursuites, les interrogatoires. Et puis le soir, je rentrais chez moi pour retrouver Scarlett et m'endormir dans ses bras. C'était aussi ça le bon dans l'histoire.

Mais un soir, je suis rentrée et Scarlett m'attendait fermement, assise sur un des tabourets du bar, ses valises a coté. Elle m'a annoncé qu'elle me quittait parce que mon boulot me prenait trop de temps et que je risquais de mourir à chaque instant qu'elle ne le supporterait pas. On s'est disputées un long moment ce soir-là, jusqu'à qu'elle me dise la vraie raison de son départ. Elle sortait avec quelqu'un d'autre qu'elle avait rencontré à l'hôpital et ceux depuis quelques années déjà.

Je n'avais su quoi dire à ça. C'est alors qu'elle a pris ses affaires, m'a embrassé sur la joue en s'excusant puis, est partie. Bien sûr ne montrant que rarement mes sentiments, je m'étais enfermée dans le boulot, jusqu'au jour une opportunité à montré le bout de son nez.

Le directeur du bureau fédéral m'a convoqué. Il m'a félicité pour mon travail acharné et a posé un dossier devant moi. Ce jour-là, je l'ai regardé avec interrogation, en ouvrant le dossier. C'était un dossier pour postuler en tant que chef de la sécurité rapprochée du prochain présidant. Je n'avais pas compris tout de suite jusqu'à qu'il m'annonce qu'il m'avait recommandé. J'étais sortie du bureau avec pas mal de questions, mais j'étais heureuse. Le changement fait le plus grand bien après tout et peut guérir le passé.

C'est ainsi que je me retrouvais devant mon miroir en tailleur noir et chemise blanche, arme chargée dans son holster d'épaule, plaque du FBI à la ceinture et portable dans la poche intérieure de la veste. Il manquait juste un petit détail. Le pin's du drapeau américain sur le revers de la veste.

Je pris mes clés de voiture sur la commode d'entrée, fermai la porte de ma chambre d'hôtel et parti en direction de la maison blanche. Et oui New York et Washington DC ne sont pas tout à fait à côté donc je suis partie la veille.

Arrivée devant cet énorme bâtiment blanc, je me présentai à la sécurité, où mon arme fut mise sous scellés le temps de ma visite dans la bâtisse présidentielle. Les élections avaient lieu la semaine prochaine et tout le monde avait l'air à cran, moi la première, mais pas pour les mêmes raisons. On m'indiqua ou me présenter et attendis sagement qu'on vienne me chercher pour l'entretien.

Madame Paper ouvrit soudainement la porte.




Julia Paper : Agent spéciale Wood, je vous en pris, entrez.




C'est ainsi remonté à bloc que je suis venue lui serrer la main et que je me suis installée en face d'elle.




Julia Paper : Bien. J'ai lu vos états de service agent Wood. Ils sont très impressionnants. 4 ans dans l'US Army avec une médaille d'honneur et quelques belles missions à votre actif plus 5 ans au FBI, vraiment très impressionnant.

Lexa : Merci madame.

J. Paper : Ce n'est pas les qualifications qui vous manquent, alors pourquoi vouloir faire partie des services secrets ?

Lexa : Puis je parler franchement madame ?




Elle acquiesça de la tête.




Lexa : Et bien pour être honnête, ça serait une satisfaction personnelle. J'ai toujours voulu servir mon pays, ce que je fais maintenant depuis 9 années et j'adore ce que je fais. Mais pour protéger avant tout son pays, que vaut mieux que de protéger le chef de l'Etat. Je pense avoir les qualités requises pour pouvoir mener à bien la garde rapprochée du futur président. Je veux être son ombre protectrice et silencieuse qu'il ne voit à peine quand le soleil est présent. Vous comprenez ?




J.P : Oui je comprends tout à fait agent spécial. S'avez-vous que votre dossier nous a été recommandé ?

Lexa : Oui madame, par mon actuel patron.

J.P : En effet, mais pas seulement. Vous avez aussi été recommandé par plusieurs officiers de l'US Army, à qui apparemment vous leur avez sauvé la peau.




Un micro sourire de satisfaction vint s'installer sur mes lèvres. C'est vrai qu'il y en a eu quelques-uns. Madame Paper reprit la parole.