➳Épilogue de fin

6.1K 472 24
                                    

Je ressentais un froid dur contre ma joue endolorie et l'odeur du sang ainsi que des larmes envahissait l'air, quand j'ouvris lentement les yeux je me rendis compte que je n'étais ni dans la chambre d'hôtel, ni dans ma chambre au camp, ni chez moi. J'avais extrêmement mal au tibia et à l'épaule, ma respiration était sifflante et il y avait beaucoup trop poussière pour que je puisse respirer normalement.

Les événements de ce qu'il s'était produit au cimetière me revinrent et je pressa les paupières en ressentant encore la sensation de mourir quand on se fait tirer dessus, mon regard se dirigea vers mes plaies et je vis qu'elles avaient été grossièrement désinfecté et que l'hémorragie s'était arrêter mais ce évidemment ce n'était pas vraiment dans le but de me soigner mais plus pour me maintenir en vie.

Je cligna plusieurs fois des yeux pour que ma vue s'adapte à la pénombre et je vis que je me trouvais dans une sorte de cellule, sombre, et avec pour seule source de lumière une petite fenêtre en hauteur munie de barreau en fer évidemment, des toilettes crasseuse et ce qu'il me semble être un lit fait de paille se trouvait au sol. Je toussa et tenta de me relever mais mon tibia me faisait bien trop souffrir alors je m'appuya contre le mur d'en face pour être son mon pied gauche, je sautilla jusqu'à la fenêtre mais j'étais bien trop petite pour l'atteindre alors la seule chose que je pouvais entendre c'était le son des vagues qui s'écrasaient contre l'endroit où je me trouvais.

Une fois que mes yeux furent un peu habituer à l'obscurité je distingua également des barreaux et une porte le tout dans une matière que je n'avais jamais vu. Je respira profondément en pensant à la chaleur destructrice du feu mais rien ne me vint, je ne ressentis ni la chaleur coulant dans mes veines ni l'euphorie que provoque ma puissance. Rien, le vide.

Je secoua mes bras plusieurs fois en tentant de faire au moins apparaître une petite étincelle afin de faire du feu pour me réchauffer mais je ne ressentis absolument rien sauf un sentiment de frustration intense.

Fébrilement, je me dirigea en boitant vers les barreaux de la cellule à l'autre bout de la petite pièce, j'essaya de frapper avec mes mains les barreaux en les secouant comme un prunier mais ils étaient solides et avec mes petits bras frêle je n'allais certainement pas brisé ces barreaux.

Rageusement, ma main frappa contre les barreaux ne me faisant que souffrir plus et je m'étala au sol poussiéreux les yeux brillant de larmes.

Pourquoi n'ai-je pas écouter ma raison déjà ?Ah oui parce que je suis stupide !L'image de mes deux meilleures amies me fit monter la nausée, comment vont-elles ?Leur est-elles arriver quelque chose par ma faute ?Comme tout les autres ?

Je me posa un millier de questions.

Que vont-ils faire de moi ?Me tuer ?Me torturer ?Pourquoi m'ont-ils garder en vie alors qu'ils auraient pu m'éliminer il y a longtemps ?Et surtout pourquoi m'avoir soigner si ce serai pour me tuer ensuite ?Ma vie se transforme en véritable cauchemar...

Et maintenant que vais-je faire ?J'étais le dernier espoir pour la guerre. Pour battre les amants bannis. Pour battre Ace. Et maintenant quel espoir avons-nous ?

La lumière d'espoir de mon cœur sembla s'éteindre ne me laissant que le froid et la glace du désespoir.

Mais enfin qu'est-ce que je pensais ?Que une fois de plus la chance serait de mon coter et que tout ce passerait comme l'avais prévu ?Qu'après je reviendrais au camp le cœur léger prête à assouvir ma vengeance ?J'ai été bien trop naïve et je le regrette sincèrement...

Soudain, j'entendis un cris retentirent en haut. Je sursauta en levant la tête puis j'entendis d'autres cris horribles et des lames tranchantes qui me retournèrent l'estomac.

Des femmes, des hommes et même peut-être des enfants se faisaient probablement torturer en haut. Les larmes n'arrêtaient pas de couler et mes sanglots retentissaient dans le cachot, une goutte de liquide tomba et atterrit sur le haut de mon crâne.

J'entendis d'autres gouttes tomber et mes yeux s'étant habituer à la luminosité je reconnu la couleur rougeâtre du sang.

Je retint le haut les cœurs qui me prit et je me recroquevilla sur moi même et enfouissant ma tête dans mes jambes, tenant vainement de me convaincre que tout ceci n'était qu'un foutu rêve et que d'une minute à l'autre j'allais me réveiller dans mon lit avec mes parents et ma vie parfaite.

Tandis que je pleurais toute les larmes de mon corps en m'accablant sur mon sort je me rendis compte d'une chose. Tout est fini, la guerre est terminer, j'ai perdue, et les amants bannis ainsi que Ace ont gagner...

Les éléments[EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant