La rentrée d'Alex.

Pour sa rentrée; Alex n'avait pas fait beaucoup d'effort.

Il avait mit son tee-shirt préféré et son sweat bleu marine. Un jean et des baskets, rien de très original, mais il se sentait lui-même dedans. Ses cheveux sombre courts était mal peignés; les cheveux en bordel du matin. Il c'était levé en retard. Il avait juste eu le temps de manger un croissant, se laver et s'habiller avant de foncer vers son nouveau lycée. Il était maintenant en seconde; la longue torture qu'avait été le collège était fini. La liberté lui ouvrait grand les bras. Tout le monde lui avait dit : « tu vas voir, le lycée, c'est super ! Tu fais ce que tu veux ! »

Alex n'avait pas fermé l'oeil de la nuit. Il avait eu cette boule au ventre, l'incapacité de fermé l'oeil et le matin; chaque bouché de son croissant lui avait donné envie de vomir.

Il était parti rapidement de chez lui; pour que ses parents ne le voient pas. C'est cruel dit comme ça; mais si sa mère l'avait vu habillé comme ça, elle l'aurait forcer à ce coiffer, et de se changer. Son père, lui n'aurait rien dit, mais l'aurait regardé avec un désespoir à peine voilé.

Alors, Alex est parti de chez lui, son vieux sac sur le dos, avec seulement une trousse et un cahier. Les mains dans les poches, et le écouteurs dans les oreilles. Le son de la guitare et de la batterie cognant contre ses tympans masquait le bruit affolé de son coeur, et le bruit infernal de la circulation d'un lundi matin.

Il faisait beau, un soleil encore matinal dans le ciel bleu.

Il était arrivé devant cette immense établissement gris, où une marré d'élèves attendaient.

Alex avait cherché son nom dans la liste de tout les élèves, et pendant que ses yeux bleus défilaient sur les prénom à la recherche du sien, une pensé horrible lui pesa dans le crâne: et si jamais son nom n'était pas sur la liste ? Et si il n'était pas dans le bon lycée ? Et si c'était une blague et qu'il avait redoublé sa troisième ? Et si...

Ses pensés s'arrêtèrent quand il pu enfin voir avec un grand soulagement son nom inscrit dans la seconde 4. Il enleva ses écouteurs et coupa la musique. Tout à coup; le bruit des voix des nouveaux lycée explosa autour de lui. Tout était si bruyant. Des cris de joie d'amis qui se retrouvent, des pleures car d'autres doivent se séparer, des conversations dite à vive voix, et des bla bla incessant... Tant de gens et de bruit au même endroit.

Dans cette foule terrifiante d'élèves bavards, personne ne remarqua Alex.

La sonnerie du lycée retenti; Alex se dirigea vers le rang où les seconde 4 étaient. Il n'avait croisé personnes. Pas un seul de ses amis n'étaient venu le voir; comme si il était devenu invisible aux yeux de ceux qu'il avait aimé en troisième. Comment trois mois de vacances peuvent-elles laver les cerveaux et faire oublier les plus fortes amitié ?

Le principal de l'établissement fit un discours splendide ! Encore une fois il redis inlassablement les mêmes choses. Alex n'écouta que d'une oreille. Puis le rang de sa nouvelle classe parti.

Il suivait les adolescents qui riaient et parlaient devant lui.

Il était seul; mais ce n'était pas embêtant. Il aimait bien la solitude; trop de contact humain l'angoissait. Ils marchaient dans les longs couloirs qui semblaient interminable. Des salles de classes vides défilaient. Un escalier qui menait à un endroit, mais pas un autre, alors il fallait prendre l'autre escalier qui était 30 mètres plus loin.

Ils arrivaient enfin à leur classe. Salle 309 du bâtiment D. Une grande salle avec quatre fenêtres qui donnait sur le terrain de foot. On voyait les arbres encore vert dont le bout des feuilles commençait à jaunir. On voyait un grillage rappelant qu'ils étaient prisonnier de cette établissement.