Pensées

Skyscraper - Demi Lovato

Ce texte ne me correspond pas. La personne qui parle n'est pas moi. Je pense que ça doit être ma passion pour le théâtre qui me fait écrire des textes personnels d'une autre personne...

J'y croyais.

Quand tu disais que tu voulais me voir, que tu voulais me sentir près de toi, tu le pensais vraiment ou tu jouais la comédie? Quand tu m'enlaçais, m'embrassais, c'était pour de vrai?

Je t'aime.

Le verbe aimer, parlons-en. Moi, j'ai toujours voulu le supprimer, le rayer du langage. Ce mot est trop puissant, il cause trop de dégâts. Le verbe aimer devrait se prouver, se montrer, pas se conjuguer. On devrait pouvoir, en un seul baiser, exprimer quelque chose de bien plus fort que n'importe quel foutu mot, sans avoir à le formuler. Ça devrait être une obligation, ou plutôt une évidence.

Si j'avais su lire dans tes baisers, si je n'avais pas été obnubilée par mon seul et unique bonheur, j'aurais vu que tu te foutais de ma gueule. Mais bon, je ne parie pas que je serais partie, je pense même que je serais restée enfermée dans mon mensonge. Dans ton mensonge. Par-ce qu'a chaque "Je t'aime", mon coeur se remettait à battre.

Mais merde, quand t'as vu que j'étais amoureuse, t'aurais pu faire quelque chose. T'aurais pu partir baiser la première pute que tu croisais, au lieu de rester, de t'acharner à me rendre dépendante à toi.

Ne me dis pas que tu ne t'en n'étais pas rendue compte, je puais l'amour mec. Chacune de mes cellules vivaient pour toi.

T'étais prétentieux, lunatique, flemmard, vicieux, lâche, moqueur, menteur, faussement jaloux. Mais ton plus gros défaut à été d'avoir eu l'idiotie de croire que j'étais faible.

Je suis forte.

Forte.