C'était en automne 1950, que le docteur V. reçu la visite de Monsieur Fitman. Un grand homme d'affaire qui voulu acheter son château. La visite fut rapide car le docteur V avait été assez clair là dessus... Il ne vendrait jamais sa propriété. Bien que ses expériences ne fussent pas assez serviables, il continua de chercher celle qui lui permettrait de payer son loyer comme tout bon citoyen. L'homme chercha pendant des mois, il tripota, mélangea et ingéra des substances..en vain. Il ne devait pas pourtant chercher bien loin.
Des mois passèrent et il devait hurler sur Mme Paterson pour la convaincre qu'il paierait bientôt le loyer mais c'est à l'été de cette même année qu'elle lui laissa son dernier délais :
-Docteur, dans un mois cela fera 1an de délais que je vous aurez laisser, permettez moi de vous dire que je ne puis en tolérer d'avantage.
Monsieur V qui avait fait une petite découverte ne voulait pas écouter cette vieille femme lui parler ainsi de l'argent qui de toute façon n'avait pas pour le moment.
-M'écoutez-vous seulement Docteur? Insista t-elle.
-Oui...Oui! Dit-il en se pressant dans la pièce à la recherche de quelque chose, retournant tout sur son passage.
Il renverserait même Mme Paterson s'il le pouvait. L'air furieux, elle le regarda retourner toute la cave, l'objet de ses recherches semblait important.
-Mais enfin, qu'est ce qu'il vous arrive? Pouvez-vous me dire ce que vous cherchez?!
Le vieil homme eu comme une révélation et se précipita vers le tiroir de son bureau, celui-ci étant fermé à clé, le docteur se gratta le bout du crâne comme pour creuser dans ses pensées afin de trouver l'endroit où il aurait pu la ranger.
Mme Paterson commença à s'impatienter, inspecta la pièce du regard car elle avait elle-même compris qu'à présent Docteur V cherchait une clé.
La pièce examinée, elle ne vit que des débris de fer, de boulons et de vices éparpillés sur le sol. Un bureau, contre le mur de droite qui menace de s'écrouler vu les tonnes de papiers qui y sont entassés. Au mur de gauche est accroché une lanterne. Le mur du fond est encombré de bout de fer formant un cercle parfait et relié par des pieds qui soutiennent ce tas de ferraille, juste à coté une machine est accrochée à ce cercle et fait des "bips" de temps en temps.
-A quoi sert cette machine Docteur? Une nouvelle expérience? Vous pouvez enfin vendre quelque chose?
-Peut-être, mais avez-vous vu ma clé Gizelle?
-Mais non. Je ne vous permet pas, Docteur, de m'appeler par mon prénom, nous ne sommes pas intimes voyons!
-Calmez-vous Gizelle! Je l'attends votre mari imaginaire qui viendrait me gifler pour cause de: je vous ai appeler "Gizelle"!
Monsieur V aimait beaucoup titiller madame Paterson, elle était tellement sage, tellement discrète au niveau de ses relations et elle n'aimait guère répondre aux âneries du docteur. Cette fois elle s'apprêtait à y répondre mais elle s'arrêta net. Elle cru voir quelque chose briller entre les papiers sur le bureau, en s'en approchant elle découvre une clé assez commune..Elle pose sa main gantée entre les toiles d'araignées et attrape l'objet. Mme Paterson savait pertinemment que c'était la clé que recherchait le docteur mais elle l'a cacha vicieusement dans sa poche. Quelque chose retint son bras dans son élan.
-Mais enfin! Docteur! Veuillez lâcher mon bras je vous prie.
-Veuillez me laisser ma clé si difficilement cherchée.
La femme regarda dans sa main la clé serrées entre ses doigts longs et fins tels ceux d'une sorcière.
-Allons Gizelle, je ne mérite donc pas assez pour essayer d'agrandir ma "fortune"? Dit-il en se moquant de sa propre fortune.
La dame finit par lui donner l'objet. Mr V prit une profonde inspiration. Il déverrouille le tiroir de son bureau. Mme Paterson, plus curieuse que jamais est penchée au dessus du docteur. Le vieux tiroir ne se laisse pas facilement ouvrir, il est vieux et lourd. Le tiroir enfin ouvert, le docteur V en sort une puce de la taille de son ongle. Il l'a contemple longuement, comme si il avait trouver son âme-soeur, la femme avec qui il finirait sa vie. Au yeux de Mme Paterson ce n'était qu'une simple puce contrairement au docteur qui lui, savait que ce petit bout allait changer sa vie.
-Pouvez-vous m'expliquer?
-Bien-sûr! Dès que je serai revenu. Dit-il tout en fixant sa puce.
-Revenu? Mais où allez-vous? Elle en avait assez de toute ces cachotteries.
-Oui. Je vais partir.
Il prononça ces mots du ton le plus rêveur qu'il n'eût jamais eut. La pauvre Gizelle ne comprenait rien aux rêveries du docteur. Il venait en fait de retrouver la puce qui contenait ses rêves les plus fabuleux, les plus recherchés. Il avait payer si cher le professeur Grunkam pour qu'il teste son expérience de pensées qu'il était fier de retrouver ce petit bout de fer et de plastique. Le professeur y avait stocké les rêves du docteur, Mr V lui avait dit que c'était pour une expérience encore jamais testée et jamais imaginer dans le possible. Le professeur, content de son exploit, n'a pas poser la moindre question sur celui du docteur.
La vieille femme, n'ayant que l'argent et le loyer de MrV en tête, perdit vite patience. Elle prit une inspiration et hurla tellement fort que le docteur V revint vite a la réalité.
-Vous allez m'écouter? Hurla Mme Paterson telle une hystérique.
-Oui! Je vous écoute Gizelle! Cessez de hurler! Gronda plus fort le docteur V.
Il se dirige vers sa machine, pour enfin finir sa composition. Il insère la puce dans l'espace prévu pour. Et c'est à cet instant qu'est né "Imagina Caperium".
VOUS LISEZ
Imagina-Caperium
FantasyL'histoire de l'invention d'un professeur fou qui va changer sa vie.