a(i)mant

chapitre deux

Il fait nuit, et la lune de feu se gèle dans un ciel trop flamboyant d'étoiles.

Taehyung à rencontré une caravane, au matin gris du désert.
Ils sont huit, ou vingt. Peu importe.
Chacun d'eux est habillé d'une tunique de toile blanche, et tous portent un pendentif d'or aux formes de l'astre du jour.

Ils murmurent au creux de l'oreille de Taehyung qu'ils cherchent le huitième soleil.
Alors Taehyung les suit, heureux d'avoir trouvé des camarades de Vie.

Ce soir là, ils dansent, accompagnant les dunes de sables volant, rythmant la musique des dix vents du nord avec leurs corps aussi chauds que la braise.

Ô qu'ils sont vrais, ces Humains. Ô qu'ils donnent envie de vivre aussi loin que la Mort. Ô que Taehyung veut leur dire qu'il les aime, les embrasser d'un Amour fou.

Parce que le Monde est magnifique, et le Monde chante sous leurs pas, et le Monde rit avec leurs voix.

Ô que les hommes sont beaux, se dit-il.

Et il les rejoint.

Lui aussi, il prend les mains d'ambres des enfants, fait tourner et virevolter les femmes, caresse les courbes et les visages des hommes.
Lui aussi, il voit le bonheur.

Taehyung apprend, ce soir là.
Taehyung apprend à danser la Vie.