Majestueuse nature dont la bonté va jusqu’à l’acceptation de notre présence ;
Capable de laisser l’homme déverser ses ordures sans étaler tes propres souffrances ;
Ne demandant jamais plus que le respect en échange de tes incroyables bienfaits,
Tu ne cesses de vivre dans la déception que t’apportent ces immondes gorets.
Saurais-tu poser un regard sur ma personne et sur ce poison qui envahit mon corps ?
Accepterais-tu de me léguer un antidote comme seul et merveilleux trésor ?
Je serais ensuite à tes ordres et pourrais colporter la constatation de ta divinité ;
Même si pour cela je suis dans l’obligation de me mettre à genoux et de te supplier.
S’il est vrai qu’il est lâche d’attendre le dernier souffle de vie pour s’engager,
Je clame mon innocence pour cause d’ignorance face à la luxure et à la liberté.
Conscient de l’absence d’amertume en ta sève, je chois posément en ta miséricorde ;
Et mon sourire s’accrochant à ton visage ferme la voie au reste de la horde.
Scellons ce pacte du sceau de l’oubli avant que l’inéluctable fin ne se rappelle à moi.
Ne crains pas mon allure de renard et laisse-moi devenir le premier de tes rois.
Je vais rester ici à attendre ta réponse au travers d’une soudaine guérison ;
Regardant les pâles étoiles en priant pour ne pas subir une répugnante trahison.
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Majestueuse nature
PoetryTexte tiré de la série d'écrits intitulée "1, 2, 3, 4, 5 obscurité" comprenant : - Petites fée aux ailes brisées - Au lendemain de la guerre - Majestueuse nature - Parfum de l'immonde - Une simple silhouette