The time of our lives

Souvenirs, souvenirs

"Write down every letter to every word we've ever said"

JULIA

Cela fait une bonne quinzaine de minutes que j'attends en tête à tête avec moi même ma meilleure copine Stacy. Elle qui prétend toujours être à l'heure et bien cette fois on peut pas dire que la ponctualité soit son fort. Je demeure donc seule dans ma classe de première littéraire et le seul truc que j'ai trouvé pour m'occuper c'est d'observer les autres et de deviner avec qui je pourrais sympathiser. Alors avec qui je pourrais devenir ami ? Avec elle la jeune fille aux cheveux décolorés ? Non elle a l'air trop hautaine. Oh pourquoi pas elle, elle est seule et a l'air gentille ? Je regarde fixement celle qui pourrait à tout hasard être une amie. Elle a des cheveux brun coupés courts et a l'air tout aussi perturbé que moi par ce changement de classe. Une grande fille haute et fine comme une grande perche vient la rejoindre et mes espoirs de sympathiser avec la petite brune s'évaporent aussi vite qu'ils sont venu. Je remarque quelques minutes après qu'une fille plutôt grande et jolie me dévisage. Okay elle veut ma photo ? J'sens qu'on sera pas amie elle et moi. Elle a de long cheveux blonds et des lunettes sur le bout du nez, elle est habillé avec des habits de marque et j'avoue que j'envie ses baskets Nike. Ah je sais pourquoi elle me regarde comme cela. Elle ne peut pas supporter Stacy et Arianna, mes deux copines. Certes elles peuvent paraître superficielles mais ce sont les seules qui sont restées avec moi en seconde quand toute ma classe voir même tout le lycée ma tourné le dos. Aaaah la seconde quelle époque merveilleuse où je me suis épanouis intellectuellement et amicalement avec les autres .. Okay j'avoue mon ironie est a travailler, c'était la pire année que j'ai passé de toute ma vie. J'ai connu un sacré bizutage, tout le monde se foutait de ma gueule quoique je fasse, j'ai d'ailleurs fini à l'hôpital pour depression à cause de tout ces boloss. Oui à l'hôpital pour des gens qui n'en valent pas la peine, c'est comme ça j'ai une petite fragilité qu'il faut que j'apprenne a contrôler. J'ai mis 3 mois à revenir en cours a cause de cela et le proviseur m'a demandé si j'aimerais changer de place. J'aurai pu accepter mais cela voudrait dire que je fais preuve de faiblesse et que les boloss de ma seconde gagne, je suis donc restée et j'ai affronté seule 30 élèves car oui il n'y avait que 2 ou 3 personnes qui m'adressaient encore la parole. Heureusement la majeure partie de ma classe de seconde est parti en S et je ne connais personne d'autres que Stacy et Arianna qui ont été prise en L avec moi. J'avoue être un peu perplexe sur ma nouvelle classe parce qu'il y a seulement 7 garçons et les filles sont toujours prise de tête et apte à créer des embrouilles.

"Julia ! youhou Julia !" dis Stacy

Je reviens brusquemment à la réalité

"Ah bah te voilà, comment ca s'fait que tu es arrivé si tard ? je t'attendais moi !" dis-je en chuchottant

"Arianna et moi on est allée fumer desolée ma poulette"

Arianna et moi ceci, Arianna et moi cela, en ce moment j'entends plus que ce refrain. Oui je suis jalouse. Elles passent un peu trop de temps ensemble à mon goût ces derniers temps. J'espère que je me fais des films, je supporterai jamais une deuxième année seule contre tous ...

MELISSA

La seconde..., cette année horrible été enfin terminer, horrible pourquoi ? c'est simple j'étais devenue le bouc émissaire d'une classe entière, des gens immatures qui s'amusait à m'humilier, je ne pouvais compter que sur trois de mes amis de ma classe : jade, Patricia et daphné. Avec elles j'ai passé une année assez amusante si on oublie le fait que j'été brutaliser par le reste de la classe, en gros ils ne m'aimaient pas vraiment. J'ai toujours réussi à me faire des amis, même en dehors de ma classe de seconde comme Elena que j'adore et qui est la première à être venue me parler. Et je me suis toujours demander et si je n'avais jamais réussi à me faire des amis en étant harceler pendant toute ma scolarité et si j'avais été étais seule contre eux, et si je n'avais personne pour me remonter le moral ou me faire rire parce que à la maison ça n'a jamais vraiment été la joie, genre vraiment pas. Je pense qu'on ne peut pas vraiment grandir avec un père alcoolique et violent mais j'ai appris à relativiser et considérer mes amis comme ma famille. Sans le soutien de mes amis comment aurais-je tenu le coup ?

Et si un jour tous changeaient et si j'avais des amis pour la vie, des vrais meilleurs amis qui dure pour toujours, et si le lycée été ma chance ?