Quand je repense à mon passé, à cette guerre, à mon frère...tous me paraît si cruel, pourquoi la vie nous prend tous se qu'on a de plus chère...
Parfois je ressens le besoin d'écrire, je ressens le besoin de revivre les moments passés ensemble avec toi.
Il y a maintenant 2ans de ça, j'ai perdu mon meilleur ami, Axel. J'étais un soldat Italien, et lui un soldat Allemand qui avait changé de camp.
Notre rencontre se déroula en 1915, l'Italie tentait de reprendre ses montagnes du nord orientale occupée par l'empire Austro-Hongrois. Je me rappelle de nos premières batailles. De l'une d'entre elles particulièrement, les batailles de l'Isonzo, nous avions pour objectif de s'emparer de Trieste, une petite ville où l'armée Austro-Hongroise avait installer plusieurs régiments.
Environ 30 000 italiens morts et 260 000 d'entre eux été prisonniers, mais au milieu de tous ça, moi et Axel étions bien déterminés a gagner cette guerre malgré nos pertes.
En 1917 nous montions une unité d'élite, les « Arditi ». En quelques mois nous avions réussis à faire ce que toute l'armée a pu faire en quelques années.
L'Italie nous considérait pas comme une simple unité, mais comme l'espoir qui changerait l'issue de la guerre.
Notre devise était : « O la vittoria, o tutti accopati ! » Ce qui peut être traduit par « Nous l'emportons ou nous mourons tous ».
Dolomites, Italie du nord, automne 1918 :
Nous étions dans l'impasse, dans les Alpes. Parmi ces montagnes enneigées, aucun camps ne parvenait à découvrir comment déloger l'autre.
Les forces ordinaires s'enterrèrent et renforcèrent leurs positions. Dans le même temps, nous les « Arditi »préparions un assaut peu orthodoxe.
Notre objectif était de repousser les lignes ennemies, pour reprendre nos terres.
Je portais une armure faite de plaques de métal qui me protégeait des balles, du coup j'étais celui qui ouvrais le chemin pour mes camarades.
Axel surveillait mes arrières, il était un très bon sniper, le moindre ennemi qui osait me prendre par surprise se prenait une balle bien placée, tirée par Axel.
Les munitions partaient à une vitesses époustouflante, je demanda de l'aide :
Moi :Il me faut un autre chargeur !
Axel: Moi aussi je commence à être à sec !
Un de nos hommes répondu avec panique :
Soldat: Toute l'escouade est à sec sergent !
La panique nous prenait, le plan était pourtant parfait si se n'est qu'un petit détail, nous manquions gravement de munitions.
Soudain, un avions allié survola et bombarda la zone qui délogea tous les ennemis, ils étaient dans notre ligne de mire, un vrai jeu d'enfant.
Après ce massacre, nous continuons d'avancer vers la base ennemis, je retira mon armure pour pouvoir être plus mobile.
Il ne restait plus que quelques fantassins à éliminer pour prendre la positions.
Moi: On va la gagner cette guerre mon frère
Axel: YA, on va tous les détruire, les tuer, les exterminer !
Dit il avec son accent allemand en rigolant de façon sadique.
Nous étions aux portes de la base, un de nos camarades posa de la dynamite sur la porte et fit tous exploser.
Une fois entrer dans le fort, nous nous faisions écraser par plusieurs rafales de mitrailleuses postées juste au dessus de l'entrer, beaucoup de mes hommes sont morts à cet instant. Pendant que Axel s'occupait de neutraliser les mitrailleuses, je nettoyais de ce qui restait de l'armée Austro-Hongroise .
J'éliminais alors le dernier homme, puis j'entendis un bruit que je n'oublierai jamais : Un escadron entier de bombardier allemand se dirigeait droit sur notre position.
En une fraction de seconde, des centaines de bombes ont été lâchées sur la montagne.
Je me rappelle de m'être assommer, à mon reveil, je ne savais plus si j'étais toujours de ce monde ou en enfer, les cris de mes hommes me rendaient fou, puis je vis mon frère agoniser.
Moi : AAAAAXXXXEEEEL
Je courra vers lui et le pris dans mes bras :
Moi: Ne me laisse pas, c'est à tes cotés que je terminerai cette guerre
Axel: Je suis désolé mon frère, je crois que l'aventure va s'arrêter là pour moi
Sa jambe était broyer par un rocher qui s'est écroulé de la montagne après le bombardement.
Moi: Ça ne peut pas se finir de cette manière, tu ne dois pas me laisser tous seul !
Des larmes tombaient de mon visage, Axel me fixait droit dans les yeux :
Axel :Je ne t'abandonne pas, je resterais dans ton cœur pour toujours, je serai toujours à tes cotés mon frère.
Moi: Arrêtes tes conneries, tu vas t'en sortir !
Puis j'entendis son dernier soupir, c'était finit, il était plus de ce monde.
Je ne me rappelle plus combien de temps je suis resté à coter de son corps, il avait toujours été là pour me sauver, mais moi...moi...moi je suis toujours là, vivant mais terroriser de ne pas avoir su sauver mon ami, mon frère...
ADDIO MIO FRATELLO...
Après cela, la guerre se termina, des familles furent détruites, les soldats manquants furent appelés « la génération perdu ».
Tous ça pour dire que si vous tenez à quelqu'un, faite tous votre possible pour la protéger et attendez pas le dernier moment pour lui dire à quel point cette personne compte pour vous.
VOUS LISEZ
Mio Fratello
Historical FictionPas d'idée pour la description X) Soyez indulgent slvp Bonne lecture...