Chapitre XVI

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-Enzo! Mon cher et brave Enzo ! Tu viens me parler? raclant sa gorge sèche devant le jeune brun.
- Monsieur Éric, j' accepte de parler à une condition.
-Laquelle ? insista t il d'un sourire malsain.
- Je vais vous annoncer ce que vous voulez entendre depuis fort longtemps mais en échange je veux que vous ne blessiez ou touchiez personnes.
Le squelette donna son accord et écouta le récit du beau brun.
Ses lèvres faisaient des grimaces à faire peur un ours brun après son hibernation et sa voix laissait paraître une hâte sans nom.
- Merci mon petit tu as très bien travaillé.
Enzo s'en alla en fronçant les sourcils car il venait de comprendre sa bêtise.

- Je dois vous annoncer quelques choses de grave et de sérieux...
dit-elle droite comme un "i", debout, les bras le long de son corps et ses cheveux subissant le tumulte du vent d' automne.
Son visage était froid il infligeait le silence.
Le bruit et les conversations dans le groupe s' arrêta. Toute la bande se concentrait pour écouter ses douces paroles.
- Mes amis, cria Aurore tout d'abord incertaine puis dans une sensation de confiance.
Elle annonça ses projets dans une haine sanglante et fini sur un "merci".
Tous à ses lèvres acceptèrent le marché .
- Je dois vous annoncer quelques choses moi aussi, dit Bastien.
Aurore fut surprise de son élant mais s'assit et l'écoutait à son tour.
- Mon père à décidé de me marier avec une jeune fille dont je ne connais seulement le nom.
Théodore prit la parole en ajoutant "pourquoi il ne l' a pas imposé à ton grand frère"
- Il s' est fiancé il y a environ une lune.
- Elle s' appelle comment ? hurla l'un du groupe.
-Chloé.
Tous se mirent à rirent car ils la connaissaient tous, c'est l' enfant adorée du veuf le plus riche du village. Elle avait une beauté à couper le souffle, brune, des boucles parfaites, des yeux émeraudes, un sourire d' ange et elle était amoureuse de Constantin depuis des années depuis qu' elle l'avait vu au marché.
Il ne se rappelle pas l' avoir croisé une seule fois car l'unique fille qu'il est aperçu un jour était en face de lui assise en tailleur, ébahi, les yeux rond, la lumière de la lune éclairant sa chevelure, sa peau blanche contrastant avec sa bouche rosée et sa lèvre inférieur qu' elle mordillait par nervosité.
"C' est toi que j'aime" pensait-il, aucun mot ne sortait.

Le torrent d'illusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant