Je veux y croire ( magcon )

Lost on you

On est le jour J, on est le jour dont je redoute depuis que je suis arrivée. Je dois repartir à New-York.

Une semaine s'est écoulé après le rendez vous avec Cameron. Ce temps je l'ai consacré à me reconstruire, j'ai pris soin de moi et de ma famille. J'ai réappris à apprécier la simplicité qu'une vie de famille peut offrir.

J'ai aussi pris du temps pour Cameron, on à passer de superbe après midi à regarder le soleil se couché sans se demander comment le lendemain allait être. Rien qu'être dans ces bras me permettait d'oublier la fatalité qu'un départ prochain allait arriver.

Retourner à New-York c'est comme retourner en enfer. La bas les contraintes et les échéances des examens vont me rattraper, Alice va me poser milles questions et me raconter comment Taylor et elle coulent des jours heureux , mon professeur de piano va me faire rattraper toute mes heures de piano loupé, quitte à terminé à 23h. Je vais aussi retrouver mon état d'âme pathétique. Julliard m'aura.

Ma sœur m'aide à boucler ma valise tandis qu' Adam est assis sur mon lit avec Némo sur les genoux. L'ambiance est pesante et je commence avoir les larmes qui me monte aux yeux. On rejoins dans la cuisine mon père et ma mère en pleine discussion qui parait un peu tendu.

Apolline : Je suis prête.

Seule mon père et ma mère m'accompagnent à l'aéroport, je déteste déjà suffisamment les adieu donc je ne préfère pas qu'ils y aient tout le monde parce que sinon ma crise de larme risque d'être interminable.

On charge mes valises dans le coffre de la voiture  et me retourne pour prendre ma sœur et mon frère dans mes bras. J'aurais pu pleurer, mais le départ aurait été d'avantages difficile et je ne voulais attrister plus que ça ma petite famille, donc je prends sur moi et promets de vite revenir.

Je regarde une dernière fois dans le rétroviseur mon frère et ma sœur se tenir sur la pas de la porte en envoyant des bisous virtuelles.

On arrive enfin à l'aéroport, j'envoie un message à Cameron pour savoir où il se trouve et il me répond en un rien de temps qu'il arrivera dans quelque minute.

Apolline : Merci de m'avoir accompagné, mais vaut mieux que vous partiez dans pas longtemps parce que je sens que je vais commencer à pleurer et je vais pas pouvoir m'arrêter si vous continuez à me regarder avec ce regard de pitié.

Sur ces mots ils me prennent dans leurs bras, quand je relève la tête je vois au loin Cameron passé la porte de l'aéroport. Il porte la fameuse casquette de notre rendez vous au bord de la plage.

Apolline : Je vous présente Cameron. Mon...heu..petit ami. Cameron voici Grace ma mère et Charles, mon père.

Ma mère l'enlace et mon père lui tends une main froide. L'amour paternel...

Grace : Faites bon voyage, et appelle quand tu veux !

Charles : Oui bon voyage, mais pas trop quand même hein.

Un dernier câlin et les voila parti. Je peux enfin dire correctement bonjour à Cam. Je le prends dans mes bras et l'embrasse. Il me prends la main et on se dirige vers l'enregistrement des bagages.

Bagages en soute, on passe le contrôle de police et par la suite l'aller interminable des boutiques qui t'offre des produits non taxés.

Porte 12, destination New York, départ 11h30, embarquement dès 10h30. Nous avons encore 30 minutes devant nous avant de nous envoler.

Cameron : Regarde il y à un piano. Tu me joue un morceau ?

Apolline : J'aurais tout le temps de jouer du piano à New-York..