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Tu peux parler tu sais,
Je ne te mangerais pas.
Non, je vais faire pire.
Oh, mon gars, on se retrouvera là-bas.
Ne t'inquiète pas pour ça.

Vois-tu le sourire sur mon visage ?
Vois-tu le regard effrayant que je te lance.
Oh, arrête de me mentir,
Je sais que tu les vois.
J'ai beau ne plus avoir de yeux,
Je ressens parfaitement ta peur.

Mais tu as raison,
Oh oui, tu as raison d'avoir peur.
Parce que tu ne sais pas tout ce que je peux te faire.
Que diront les gens quand ils te verront sur le sol,
Baignant dans le sang, dans ton sang,
Avec ce mélange de tes larmes de trouillard ?

Je t'aurais bien tué autant de fois que je le veux
Mais ils m'ont interdit de le faire.
Alors, je vais simplement te faire souffrir.
Je vais te faire souffrir jusqu'à ce que tu meures.
Je vais te faire souffrir autant de fois qu'il le faudra,
Pour que tu comprennes la douleur.

Oh, martyriser les gens, c'est facile.
Après tout, tu ne connais pas la douleur.
Tu es tellement fort.
Tellement fier.
Ah, si seulement, ils pouvaient te voir.
Si seulement, ils voyaient tes larmes à l'instant.
Si seulement, ils te voyaient en train de me supplier.
Oh, ils se diraient que tu as bien changé.
Comment toi aurais-tu pu devenir comme ça ?

Regarde-moi.
Regarde-toi.
Tu me supplies comme je vous suppliais.
Cela vous a-t-il empêché de me pousser de ce toit ?
Oh non, vous ne vous êtes pas arrêtés.
Alors, je ne vois pas pourquoi je m'arrêterais.

Je t'en prie, souffre.
Souffre mon beau.
Souffre autant que j'ai souffert.
Souffre de ma vengeance.
Oh non, ne pars pas maintenant, 
Ce n'est pas marrant.
De toute façon, on se retrouvera
Oh oui, je te l'ai dit, on se retrouvera là-bas.

Bonne nuit mon chéri...
Oh oui, passe une bonne nuit...

NoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant