Le rayon de soleil en grande noirceur

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Je me souviens de ton sourire quand tu m'avais vu pour la première fois cette soirée-là. Du rire que tu avais eu en m'écoutant raconter une anecdote que j'avais eu en essayant de trouver la place. De tes grands yeux bleus comme je n'en avais jamais vu.

On peut dire que je suis tout de suite tombée sous le charme.

Il faut mentionner ici que je ne tombe que très rarement sous le charme de quelqu'un et que je suis dans une grande période noire de ma vie pour plusieurs raisons différentes que je ne mentionnerai pas ici.

Et on s'est revues plusieurs fois. J'étais bien avec toi mon rayon de soleil.

Nos rires et nos corps entrelacés, j'avais presque oublié la noirceur de mon monde, parce que tu le rendais éclatant de lumière.

C'étais trop beau justement. Et un soir de froid, tu es disparu dans l'air.

Parce que j'avais oublié le plus important des détails: la toute première question que tu m'avais posé était à propos du bonheur lié à l'histoire du Petit Prince.

Tu voulais mon avis sur le sujet, sur le bonheur et je n'avais jamais lu Le Petit Prince, mais à chaque fois, tu m'en parlais.

Et je crois que c'étais ta façon à toi de me dire que tu étais brisée.

Et sache que tu veux être seule, mais que, comme promis, je vais lire Le Petit Prince pour toi.

Et qui dit, peut-être qu'un jour on se retrouvera à nouveau devant un café pour en discuter.

Lorsque je laisse voler mes mauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant